DFCO : Julien Domingues, là pour tisser sa toile
https://c.bienpublic.com/sport/2025/07/ ... mentsList2
Débarqué cet été en provenance de Cannes, Julien Domingues a signé son premier contrat professionnel, à 29 ans. Le nouvel attaquant dijonnais va aussi découvrir le National, lui qui avait auparavant oscillé entre N2 et N3.
S’il n’y est demeuré qu’un peu plus d’une année, Vincent van Gogh restera à jamais associé à Arles. Là où le peintre néerlandais s’est notamment tranché l’oreille en décembre 1888. Là où l’artiste a donné naissance à La Maison jaune , à La Chambre à coucher ou encore au fameux Autoportrait à l’oreille bandée pour ne citer qu’eux parmi la myriade de ses œuvres réalisées en Provence.
Si la cité arlésienne a aussi vu éclore des footballeurs tels que Djibril Cissé, Gaël Givet, Ismaël Bennacer ou encore Serhou Guirassy, elle a aussi été le berceau du nouvel attaquant du DFCO, Julien Domingues.
Qui, toutes proportions gardées, est un mélange des célébrités associées ci-dessus à la Petite Rome des Gaules. Footballeur à temps plein, pinceau au bout des doigts quand le besoin s’en fait sentir. Sur le terrain, l’ancien pensionnaire du Pontet - où est aussi passé Romain Philippoteaux - est aussi capable de réaliser des chefs-d’œuvre.
Comme son retourné acrobatique en 8e de finale de la Coupe de France avec l’AS Cannes contre Dives-Cabourg le 7 février dernier, qui avait fait le tour des émissions de football et des réseaux sociaux. Le propulsant ainsi sur le devant de la scène médiatique quelques mois durant, avec l’épopée cannoise, stoppée en demi-finales par le Stade de Reims, alors pensionnaire de Ligue 1.
En quarts, Julien Domingues faisait aussi parler de lui en asseyant le succès des pensionnaires de La Bocca, en inscrivant l’ultime réalisation de la rencontre remportée contre Guingamp (3-1).
Au total, lors de l’exercice 2024-2025, le néo Côte-d’Orien a inscrit la bagatelle de 29 buts en 33 matches toutes compétitions confondues. Dont 18 en 25 rencontres de National 2 avec l’AS Cannes d’un certain Sébastien Pérez, coordinateur sportif de l’ancien club de Zinedine Zidane et Patrick Vieira. Ce qui a attiré les regards de formations plus huppées, à l’instar d’un DFCO qui a placé ses pions tôt dans l’exercice et qui a finalement raflé la mise.
« Être courtisé par Dijon était un honneur, dans un club qui a joué au plus haut niveau. J’ai eu envie de tenter l’aventure ici et venir était une suite logique », explique Julien Domingues, qui a dû patienter jusqu’à ses 29 printemps pour avoir le privilège de signer un contrat professionnel.
« C’est un rêve de gosse, une fierté. Au fil des années, j’y croyais de moins en moins, mais tout est possible dans le foot. C’est le fruit d’un travail acharné et je suis récompensé, il faut toujours y croire », souffle celui qui a aussi porté les couleurs d’Arles/Avignon, Aubord, Endoume, Saint-Malo et Trélissac. Où il a notamment côtoyé un certain Adel Lembezat , désormais son coéquipier à Dijon et destiné à être un pourvoyeur de ballons durant l’exercice à venir.
Sous les ordres de Baptiste Ridira, Julien Domingues est amené à évoluer sur le front de l’attaque. Là où il a excellé la saison passée et où il se sent le plus à l’aise. « À Cannes, quand j’ai performé, c’était quand j’ai joué en tant que n°9. C’est là où le coach m’attend, en pointe. Même si je suis un joueur polyvalent », prévient-il, lui qui culmine à 1,81 m.
« On a des attentes par rapport au nombre de buts qu’il a mis l’an dernier », concède son nouvel entraîneur, dont le secteur offensif semble séduisant et qui doit encore être complété par un meneur de jeu. « On a aussi un point de vue par rapport à ce qu’il peut amener en termes de personnalité dans le groupe, par rapport à sa maturité », souligne encore Baptiste Ridira, qui sait qu’un buteur en verve est souvent la condition sine qua non à la réussite collective d’une saison.