[Ancien joueur] Davy GUI
Publié : ven. 4 avr. 2025 14:11
Football - National
DFCO : Davy Gui, l’invité surprise
Arrivé cet été en provenance de l’ASI Abengourou (Ligue 1 ivoirienne), Davy Gui s’est rapidement fondu dans son nouvel environnement. Programmé pour la réserve, il s’est installé depuis cinq matches avec l’équipe de Baptiste Ridira qui reçoit, ce vendredi, Concarneau.
Davy Gui a disputé 6 matches avec l’équipe fanion du DFCO, 13 en N3 et 3 avec les U19 Nationaux.
Dijon FCO - US Concarneau
Ce vendredi, 19h30, Gaston-Gérard
Un coup de foudre, personne ne s’y attend vraiment. Mais quand il tombe sur quelqu’un, le voici marqué pour un moment. C’est un peu cette première impression qu’a laissé, l’été dernier, Davy Gui, aux recruteurs et formateurs du DFCO.
Avec déjà une quinzaine de matches à son actif en D1 ivoirienne, le milieu de 18 ans débarque en France pour passer des essais. Le Stade de Reims, pensionnaire de Ligue 1, est sur les rangs. En contact avec Yohann Rivière (parti depuis à Guingamp), l’agent de Davy Gui lui envoie des vidéos avec, pour résultat, un essai en Bourgogne courant août. « Il lui a fallu un match amical et une séance pour mettre tout le monde d’accord », souffle Paul Fauvel, le DG du club dijonnais.
Même moins que cela car le jeune Ivoirien débloque son compteur dès la première minute de jeu, face à Vesoul. « Il était parti de très loin avec beaucoup de détermination. Son profil box to box, avec ses chevauchées, était très intéressant », se souvient Christophe Point, entraîneur de la réserve dijonnaise. Ni une ni deux, le technicien, ainsi que Stéphane Roche (directeur du centre de formation) et Jean-Patrick Morel (alors recruteur), se rendent dans le bureau de Paul Fauvel.
« S’il fallait faire un effort sur quelqu’un »
« Ils m’ont dit que s’il fallait faire un effort sur quelqu’un, c’était sur lui. Ce n’était pas prévu, mais j’ai appelé Pierre-Henri (Deballon, président du DFCO) pour lui dire qu’il y avait un coup à faire », rembobine le DG du DFCO.
S’il signe un contrat professionnel, Davy Gui est d’abord laissé à disposition de l’équipe évoluant en National 3. Afin de favoriser son adaptation et son intégration à son nouvel environnement (il loge d’ailleurs au centre d’entraînement), lui qui n’avait jamais quitté la Côte d’Ivoire, chouchouté par sa famille, le numéro 29 du DFCO étant le petit dernier d’une fratrie de 10 enfants, avec un papa colonel et une maman commerciale.
« Au début, c’était compliqué. En Côte d’Ivoire, on a l’habitude de jouer sous 32°C à 15 heures. Là, avec le froid, c’était différent. Je ne pouvais pas communiquer avec mes partenaires, c’était trop compliqué, je ne pouvais plus parler, je faisais des gestes », s’amuse celui qui assure être « épanoui » au sein de son nouvel environnement.
Suspendu contre Versailles
Pour une ascension express. Avec les blessures récentes dans l’entrejeu de Rayan Souici, Issiaga Camara et Zoran Moco, Davy Gui a toqué à la porte de Baptiste Ridira, qui le retient une première fois lors du déplacement à Boulogne (2-2). Pour ne plus quitter son onze de départ lors des cinq derniers matches. Pour autant d’invincibilité bourguignonne. « Quand je suis arrivé, je pensais que j’allais m’entraîner directement avec les pros. Mais il n’y avait pas de souci, j’ai continué à bosser tranquillement pour être prêt au cas où le coach ferait appel à moi », note Davy Gui.
« J’ai des qualités athlétiques, techniques, mais je peux encore progresser tactiquement, sur les dernières passes, mes frappes. Et je dois prendre moins de cartons (il sera d’ailleurs suspendu face à Versailles la semaine prochaine) », résume le jeune fan de Didier Drogba, qui a récemment reçu une pré-convocation pour les équipes de jeunes de son pays. Les techniciens en Côte d’Ivoire tombant à leur tour sous son charme.
le bien public
DFCO : Davy Gui, l’invité surprise
Arrivé cet été en provenance de l’ASI Abengourou (Ligue 1 ivoirienne), Davy Gui s’est rapidement fondu dans son nouvel environnement. Programmé pour la réserve, il s’est installé depuis cinq matches avec l’équipe de Baptiste Ridira qui reçoit, ce vendredi, Concarneau.
Davy Gui a disputé 6 matches avec l’équipe fanion du DFCO, 13 en N3 et 3 avec les U19 Nationaux.
Dijon FCO - US Concarneau
Ce vendredi, 19h30, Gaston-Gérard
Un coup de foudre, personne ne s’y attend vraiment. Mais quand il tombe sur quelqu’un, le voici marqué pour un moment. C’est un peu cette première impression qu’a laissé, l’été dernier, Davy Gui, aux recruteurs et formateurs du DFCO.
Avec déjà une quinzaine de matches à son actif en D1 ivoirienne, le milieu de 18 ans débarque en France pour passer des essais. Le Stade de Reims, pensionnaire de Ligue 1, est sur les rangs. En contact avec Yohann Rivière (parti depuis à Guingamp), l’agent de Davy Gui lui envoie des vidéos avec, pour résultat, un essai en Bourgogne courant août. « Il lui a fallu un match amical et une séance pour mettre tout le monde d’accord », souffle Paul Fauvel, le DG du club dijonnais.
Même moins que cela car le jeune Ivoirien débloque son compteur dès la première minute de jeu, face à Vesoul. « Il était parti de très loin avec beaucoup de détermination. Son profil box to box, avec ses chevauchées, était très intéressant », se souvient Christophe Point, entraîneur de la réserve dijonnaise. Ni une ni deux, le technicien, ainsi que Stéphane Roche (directeur du centre de formation) et Jean-Patrick Morel (alors recruteur), se rendent dans le bureau de Paul Fauvel.
« S’il fallait faire un effort sur quelqu’un »
« Ils m’ont dit que s’il fallait faire un effort sur quelqu’un, c’était sur lui. Ce n’était pas prévu, mais j’ai appelé Pierre-Henri (Deballon, président du DFCO) pour lui dire qu’il y avait un coup à faire », rembobine le DG du DFCO.
S’il signe un contrat professionnel, Davy Gui est d’abord laissé à disposition de l’équipe évoluant en National 3. Afin de favoriser son adaptation et son intégration à son nouvel environnement (il loge d’ailleurs au centre d’entraînement), lui qui n’avait jamais quitté la Côte d’Ivoire, chouchouté par sa famille, le numéro 29 du DFCO étant le petit dernier d’une fratrie de 10 enfants, avec un papa colonel et une maman commerciale.
« Au début, c’était compliqué. En Côte d’Ivoire, on a l’habitude de jouer sous 32°C à 15 heures. Là, avec le froid, c’était différent. Je ne pouvais pas communiquer avec mes partenaires, c’était trop compliqué, je ne pouvais plus parler, je faisais des gestes », s’amuse celui qui assure être « épanoui » au sein de son nouvel environnement.
Suspendu contre Versailles
Pour une ascension express. Avec les blessures récentes dans l’entrejeu de Rayan Souici, Issiaga Camara et Zoran Moco, Davy Gui a toqué à la porte de Baptiste Ridira, qui le retient une première fois lors du déplacement à Boulogne (2-2). Pour ne plus quitter son onze de départ lors des cinq derniers matches. Pour autant d’invincibilité bourguignonne. « Quand je suis arrivé, je pensais que j’allais m’entraîner directement avec les pros. Mais il n’y avait pas de souci, j’ai continué à bosser tranquillement pour être prêt au cas où le coach ferait appel à moi », note Davy Gui.
« J’ai des qualités athlétiques, techniques, mais je peux encore progresser tactiquement, sur les dernières passes, mes frappes. Et je dois prendre moins de cartons (il sera d’ailleurs suspendu face à Versailles la semaine prochaine) », résume le jeune fan de Didier Drogba, qui a récemment reçu une pré-convocation pour les équipes de jeunes de son pays. Les techniciens en Côte d’Ivoire tombant à leur tour sous son charme.
le bien public