Narcisse Quatdeux a écrit : ↑ven. 27 nov. 2020 12:09
A ce jour la paire de gardiens de buts LA PLUS MAUVAISE depuis l'histoire du CSLD-CDF-DFCO !
Que c'est triste !
Tirer une telle conclusion après 2 matchs joués pour l'un et 3 pour l'autre, c'est surtout ça qui est triste!
Son erreur est terrible mais je reste persuadé que ça peut devenir un très bon gardien.
Je n'en doute pas, je lui souhaite toute la réussite du monde, mais je ne lui pardonne pas cette erreur, même moi je ne l'aurais pas commise, avec ce genre de balle en retrait, on dégage loin devant, c'est tout simple...
C'est du passé, n'en parlons plus, on apprend de ses erreurs...
Donc là, on a un gardien qui nous sort tout de même régulièrement des masterclass. Qu'on a récupéré gratuitement, si je me souviens bien, avec un pourcentage à la revente.
Pendant ce temps, on a vendu Gomis 10M plus 6 de bonus, et ce dernier est sur le banc. Et Racioppi, sur ses derniers matchs, n'a pas grand chose à envier à Gomis... Dont la vente nous permet quand même d'être un peu mieux économiquement sur cette saison très difficile sur ce plan.
Je ne comprends pas comment Gomis peut être sur le banc alors que c'est un excellent gardien, un des meilleurs qu'on ait eu à Dijon.
Pour Racioppi, en effet, il est en pleine amélioration. Reste encore à observer sur le long terme maintenant, et pas sur une petite série de matchs. Son erreur contre Lens l'a peut-être remis sur terre.
Racioppi, le coup de Coupet
L'entraîneur des gardiens de Dijon a fait venir avec lui au DFCO le Suisse, seulement numéro 3 à l'OL.
Anthony Racioppi s'est illustré une nouvelle fois dans le but de Dijon, le 9 janvier à Gaston-Gérard, face à Marseille (0-0). (A. Réau/L'Équipe)
Anthony Racioppi s'est illustré une nouvelle fois dans le but de Dijon, le 9 janvier à Gaston-Gérard, face à Marseille (0-0). (A. Réau/L'Équipe)
Sébastien Buron
24 janvier 2021 à 00h30
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Dijon, qui reçoit Strasbourg ce dimanche (15 heures), reste sur deux rencontres sans but encaissé en L1, une première depuis octobre 2019, et il y est évidemment pour quelque chose. Face à l'OM (0-0, le 9 janvier), Anthony Racioppi a brillé, trois jours après avoir réalisé une parade de grande classe à Reims (0-0), sur une tête à bout portant de Yunis Abdelhamid. « Je la vois au fond, avait confié le défenseur. J'essaie de le prendre à contre-pied mais son pied traînait, il a de la réussite. » Le gardien évoque, lui, « l'instinct ». Il a surtout du talent.
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Depuis la 10e journée et son intronisation à la place de Saturnin Allagbé, le DFCO est passé de 0,33 à 1,1 point par match. « Il prend bien l'information, est très difficile à battre en un contre un, il a cette capacité d'avancer comme à offrir son corps, explique l'entraîneur des gardiens de Dijon Grégory Coupet. Il sait ce qu'implique son poste, à savoir ne pas tourner le cul. » Coupet, qui l'avait entraîné à Lyon, a poussé pour faire venir l'international Espoirs suisse (22 ans). « J'étais prêt à me mettre en porte-à-faux, explique-t-il. Proposer un joueur que personne ne connaît et qui n'a jamais évolué plus haut qu'en National 2, ce n'est pas banal. »
Grégory Coupet, entraîneur des gardiens de Dijon, en novembre 2020, au stade Gaston-Gérard. (A. Réau/L'Equipe)
Grégory Coupet, entraîneur des gardiens de Dijon, en novembre 2020, au stade Gaston-Gérard. (A. Réau/L'Equipe)
Racioppi était arrivé à l'OL en moins de 14 ans, il y était encore numéro 3 la saison dernière, et son potentiel est depuis devenu évident pour tous. Mais son inexpérience peut lui jouer des tours. Contre Lens (0-1, le 22 novembre), pour sa deuxième titularisation, il commet une boulette incroyable sur le but, en dégageant sur Kalimuendo après avoir tergiversé et raté un dribble.
« Je me suis senti con, explique le Genevois. Mais le plus compliqué a été de rester dans le match, j'ai été fier de ma réaction. » Du haut de son 1,87 m et ses 83 kilos, Racioppi a bien rebondi. « Sous ses airs de gendre idéal, c'est un tueur », affirme Coupet. Né un 31 décembre, comme son mentor, Racioppi a aussi un sacré caractère. Il a déjà surmonté une double fracture de la jambe droite en 2015 ou un problème de licence avec l'OL qui l'avait envoyé à Annecy.
« Il a un côté Fabien Barthez »
Grégory Coupet, entraîneur des gardiens du DFCO
Alors, quand il apprend sa titularisation à Metz (1-1, le 8 novembre), la réponse fuse : « OK. »« Si on lui avait mis des électrodes, elles auraient été presque à plat. J'avoue qu'il m'a étonné, admet Coupet. Il a un côté Fabien Barthez, la pression et le contexte glissent sur lui. »« Quand j'ai choisi d'être gardien, comme mon père, j'avais 5-6 ans. Je me suis dit que j'allais montrer ce que je savais faire, j'avais attendu toute ma vie pour ce moment-là ! », se marre le Suisse. Sa première tourne au conte de fées : il arrête un penalty de Nguette sur... son premier ballon (7e) ! « Je me suis dit : putain, je suis dans un film ! »
Il fallait remonter en 2015 pour voir un gardien arrêter un penalty lors de son premier match en L1 : Mike Maignan (Lille). « Ça place le bonhomme », estime Coupet. Et Racioppi est, aujourd'hui, à sa place dans le but dijonnais.
Selon les informations de beIN Sports, les recruteurs du Racing Club de Lens seraient sur les traces d’Anthony Racioppi. Sous contrat jusqu’en 2024 avec Dijon, le joueur de 22 ans n’a pas envie de suivre son équipe en Ligue 2 la saison prochaine. Formé à Lyon, le portier suisse désire débuter une nouvelle aventure en France. Une occasion en or pour la formation lensoise qui n’aurait pas à lâcher un très gros chèque pour s’offrir les services du Suisse.