Re: [DÉBAT] Les grands changements, c’est pas maintenant !
Publié : mer. 18 août 2021 11:23
Il y avait urgence, selon ses dires, mais finalement, Olivier Delcourt, le président de Dijon, a fait marche arrière. Mardi, au cours d'une conférence de presse improvisée, il a confirmé son entraîneur pour affronter Toulouse, samedi. Au moins pour cette rencontre. « David Linarès sera sur le banc contre Toulouse samedi. On est tous derrière lui, car c'est un compétiteur. [...] On verra après ce match. Je serai derrière lui jusqu'à la dernière seconde où il sera le coach du DFCO. Le coach a la pression, il le sait mais je n'accepte pas le lynchage dont il est victime. Les arènes, c'était à une autre époque. Je demande qu'on le respecte », a-t-il affirmé.
Une déclaration compliquée à entendre de la part de celui qui a tout de même allumé la mèche. Depuis dix jours, tous les signaux indiquaient que les jours de Linarès étaient comptés. Surtout après l'ultimatum présidentiel deux jours après le match nul à domicile face à Rodez (1-1), le 7 août. Ce jour-là, Olivier Delcourt avait averti l'entraîneur, son staff et les joueurs qu'un résultat autre que la victoire face à Quevilly-Rouen Métropole aurait des conséquences radicales.
Un recrutement XXL
Or, Dijon a perdu à Caen contre le promu (1-2, samedi). Que s'est-il passé depuis ce nouveau revers ? Injoignable pendant trois jours, Olivier Delcourt a peut-être réalisé qu'il était allé trop loin, trop vite. Il avait déjà surpris en début de saison en affirmant ne pas avoir exigé une remontée en Ligue 1 immédiate malgré un recrutement XXL comprenant Baptiste Reynet, Daniel Congré, Jessy Pi, Lucas Deaux et Mickaël Le Bihan, 2e meilleur buteur de Ligue 2 la saison dernière (19 réalisations derrière Mohamed Bayo, 22). Des renforts largement capables de prétendre à autre chose que « d'être dans les huit premiers », disait-il mardi.
« J'ai effectivement eu des contacts avec David Guion, que je connaissais déjà, mais comme cela a justement été écrit dans la presse, il attend un projet en Ligue 1 »
Olivier Delcourt, président de Dijon
Il est certain que le bilan de David Linarès depuis son arrivée en novembre 2020 (23 défaites en 34 matches) et les trois revers en quatre rencontres cette saison posaient la question de son maintien. Et Delcourt a bien entamé des démarches pour lui trouver un successeur. Surtout auprès de David Guion, qui a été remplacé à Reims, cet été, par Oscar Garcia : « J'ai effectivement eu des contacts avec David Guion, que je connaissais déjà, mais comme cela a justement été écrit dans la presse, il attend un projet en Ligue 1. C'est le seul que j'ai contacté. » Une confirmation qui donne l'impression que le président dijonnais s'est peut-être retrouvé coincé devant le refus de l'ancien entraîneur rémois, alors qu'il misait beaucoup sur sa venue. Sans autre plan B.
David Linarès est donc toujours l'entraîneur de Dijon mais on peut se demander dans quel état d'esprit il se trouve pour préparer un match crucial face à un cador de Ligue 2 (2e avec 10 points). Dans l'affaire, le président, déjà chahuté par les supporters, en sort affaibli. Dans l'entourage du club, certains ont exprimé leur désaccord sur sa manière unilatérale de traiter le dossier. Pour lui comme pour son entraîneur, un succès face au Téfécé semble plus que nécessaire.
Source: L'Equipe.fr
Une déclaration compliquée à entendre de la part de celui qui a tout de même allumé la mèche. Depuis dix jours, tous les signaux indiquaient que les jours de Linarès étaient comptés. Surtout après l'ultimatum présidentiel deux jours après le match nul à domicile face à Rodez (1-1), le 7 août. Ce jour-là, Olivier Delcourt avait averti l'entraîneur, son staff et les joueurs qu'un résultat autre que la victoire face à Quevilly-Rouen Métropole aurait des conséquences radicales.
Un recrutement XXL
Or, Dijon a perdu à Caen contre le promu (1-2, samedi). Que s'est-il passé depuis ce nouveau revers ? Injoignable pendant trois jours, Olivier Delcourt a peut-être réalisé qu'il était allé trop loin, trop vite. Il avait déjà surpris en début de saison en affirmant ne pas avoir exigé une remontée en Ligue 1 immédiate malgré un recrutement XXL comprenant Baptiste Reynet, Daniel Congré, Jessy Pi, Lucas Deaux et Mickaël Le Bihan, 2e meilleur buteur de Ligue 2 la saison dernière (19 réalisations derrière Mohamed Bayo, 22). Des renforts largement capables de prétendre à autre chose que « d'être dans les huit premiers », disait-il mardi.
« J'ai effectivement eu des contacts avec David Guion, que je connaissais déjà, mais comme cela a justement été écrit dans la presse, il attend un projet en Ligue 1 »
Olivier Delcourt, président de Dijon
Il est certain que le bilan de David Linarès depuis son arrivée en novembre 2020 (23 défaites en 34 matches) et les trois revers en quatre rencontres cette saison posaient la question de son maintien. Et Delcourt a bien entamé des démarches pour lui trouver un successeur. Surtout auprès de David Guion, qui a été remplacé à Reims, cet été, par Oscar Garcia : « J'ai effectivement eu des contacts avec David Guion, que je connaissais déjà, mais comme cela a justement été écrit dans la presse, il attend un projet en Ligue 1. C'est le seul que j'ai contacté. » Une confirmation qui donne l'impression que le président dijonnais s'est peut-être retrouvé coincé devant le refus de l'ancien entraîneur rémois, alors qu'il misait beaucoup sur sa venue. Sans autre plan B.
David Linarès est donc toujours l'entraîneur de Dijon mais on peut se demander dans quel état d'esprit il se trouve pour préparer un match crucial face à un cador de Ligue 2 (2e avec 10 points). Dans l'affaire, le président, déjà chahuté par les supporters, en sort affaibli. Dans l'entourage du club, certains ont exprimé leur désaccord sur sa manière unilatérale de traiter le dossier. Pour lui comme pour son entraîneur, un succès face au Téfécé semble plus que nécessaire.
Source: L'Equipe.fr