Olivier Delcourt (DFCO) : « Tout est réuni pour viser le haut du tableau »
Battu par Sochaux vendredi (0-3) pour son dernier match de l’année civile, le DFCO n’est pas décroché dans la course à la montée. Le président dijonnais, Olivier Delcourt, revient sur ces cinq mois de compétition.
Vous êtes 7e à la trêve. Êtes-vous satisfait de ce début de championnat ?
« J’aurais préféré être un peu plus haut, voire dans les deux premiers. Pour l’instant, rien n’est gagné, ni perdu. Il faut donc rester très vigilant et bien attaquer après la trêve pour recoller au plus vite le haut du tableau. Comme le dit souvent le coach , il faut faire des séries dans ce championnat pour lutter pour l’accession. »
Cette équipe vous semble-t-elle armée pour aller chercher les deux premières places ?
« Quand on voit le match que l’on a pu faire contre le Red Star (3-1) , oui. Le groupe se recentre, les joueurs jouent de plus en plus les uns pour les autres, il y a une bonne ambiance dans ce groupe. Tout est réuni pour viser le haut du tableau et remonter en L2. »
Les démons du passé
Avez-vous eu des craintes lors de l’enchaînement de défaites ?
« Depuis plusieurs années, on est sur une mauvaise spirale. Quand on a commencé à enchaîner les défaites , j’ai eu quelques démons du passé qui ont ressurgi. Mais, je me suis dit que ça allait repartir. »
Êtes-vous intervenu auprès des joueurs ?
« Seulement individuellement auprès de quelques joueurs. C’est le rôle du coach et je le laisse gérer son groupe. »
J’aurais préféré être un peu plus haut, voire dans les deux premiers.
Quelles sont vos satisfactions ?
« Les résultats, malgré les moments difficiles. On a quand même changé tout le groupe, avec énormément de nouveaux joueurs. J’ai beaucoup de plaisir à travailler avec Benoît Tavenot , c’est un jeune coach qui a beaucoup d’envie, qui veut bien faire, qui lutte pour le club au quotidien et qui est totalement investi. Il est dans la fougue de la jeunesse et je préfère avoir cela que des coaches qui ne se remettent jamais en question et qui incriminent toujours les joueurs. »
Je n’aime pas perdre, j’aimerais que l’on gagne plus de matches.
Benoît Tavenot, qui est votre choix…
« C’était effectivement mon choix , même si je n’étais pas le seul à décider. Il faisait partie d’une sélection que l’on m’a présentée et j’ai effectué mon choix. »
Légèrement en retrait
Quelles sont vos déceptions ?
« Je n’aime pas perdre, j’aimerais que l’on gagne plus de matches pour faire plaisir à nos supporters et à nos partenaires. Ce ne sont pas des paroles en l’air. On l’a vu contre Sochaux , même s’il y avait pas mal de Sochaliens dans le stade. Ça s’est déroulé dans un bon esprit. Il faut que l’on arrive à enclencher des victoires pour faire venir du monde. Quand il y a une dynamique, les gens reviennent. »
L’affluence est plutôt bonne…
« On m’annonçait des 1 500, 2 000 ou 3 000… Ça fait bizarre, on se remémore des images de Ligue 2 et de Ligue 1. »
Quel président êtes-vous cette saison ?
« J’ai beaucoup d’activités professionnelles. Je suis donc peut-être un petit peu moins présent physiquement, mais j’ai pratiquement tous les jours le coach au téléphone, comme mon directeur général. Je suis les choses de près. »
Avez-vous évacué la déception et la lassitude liées à la descente ?
« Il m’a fallu un peu de temps pour digérer. Ça s’est fait avec du décalage. Mais il faut repartir, ne pas regarder derrière. Le passé, c’est le passé, ce qui compte est l’avenir. »
le bien public
[Ancien président] Olivier Delcourt
Re: [PRÉSIDENT] Olivier Delcourt
courage ! détermination ! ambition ! allez Dijon !!! 
Re: [PRÉSIDENT] Olivier Delcourt
Les finances du DFCO : « Il faudra faire ce qu’il faut pour que ça perdure »
Pour le président du DFCO, Olivier Delcourt, une remontée en Ligue 2 serait une excellente nouvelle pour les finances.
Vous avez validé votre passage devant la DNCG récemment…
« Il n’y avait pas de sujet car on avait fait ce qu’il fallait en juin pour que tout se passe sans encombre. On verra en fin de saison. »
Est-ce le fruit du hasard que les départs de Xande Silva et Pierre Sagna aient eu lieu au même moment ?
« Xande Silva a été vendu , l’option a été levée. Tant mieux. Il a fait quelques bons matches pour le DFCO, mais c’était aussi un intermittent du spectacle, malgré ses qualités. Pour Pierre Sagna , c’est quelqu’un de bien et de respectable. Mais il fallait mieux résilier. »
Vite remonter
Avez-vous, financièrement, la nécessité de remonter en Ligue 2 cette saison ?
« Oui. Sportivement aussi. Quand on voit nos infrastructures, on se doit de jouer au minimum en Ligue 2. »
Le club pourrait-il absorber un nouvel exercice en National ?
« Il faudra faire ce qu’il faut pour que ça perdure. J’espère que l’on remontera le plus vite possible. »
le bien public
Pour le président du DFCO, Olivier Delcourt, une remontée en Ligue 2 serait une excellente nouvelle pour les finances.
Vous avez validé votre passage devant la DNCG récemment…
« Il n’y avait pas de sujet car on avait fait ce qu’il fallait en juin pour que tout se passe sans encombre. On verra en fin de saison. »
Est-ce le fruit du hasard que les départs de Xande Silva et Pierre Sagna aient eu lieu au même moment ?
« Xande Silva a été vendu , l’option a été levée. Tant mieux. Il a fait quelques bons matches pour le DFCO, mais c’était aussi un intermittent du spectacle, malgré ses qualités. Pour Pierre Sagna , c’est quelqu’un de bien et de respectable. Mais il fallait mieux résilier. »
Vite remonter
Avez-vous, financièrement, la nécessité de remonter en Ligue 2 cette saison ?
« Oui. Sportivement aussi. Quand on voit nos infrastructures, on se doit de jouer au minimum en Ligue 2. »
Le club pourrait-il absorber un nouvel exercice en National ?
« Il faudra faire ce qu’il faut pour que ça perdure. J’espère que l’on remontera le plus vite possible. »
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Re: [PRÉSIDENT] Olivier Delcourt
DFCO, JDA, DMH… Quelles subventions publiques pour les clubs professionnels cette année ?
Le 14 décembre, le bureau de Dijon Métropole a délibéré sur le soutien financier octroyé aux clubs professionnels dijonnais. L’aide se répartit entre le versement d’une subvention pour la réalisation de missions d’intérêt général d’une part, et l’achat de prestations de services aux clubs (insertion du logo sur les supports de communication, achat de places…) d’autre part.
Le Dijon Métropole handball (DMH), sacré champion de France de Proligue et qui évolue désormais au plus haut niveau national, héritera de l’enveloppe la plus importante cette année : 1 045 003,25 €. Un montant en hausse de 74 % par rapport à 2023 (600 000 €). Suivent la JDA Dijon basket (817 000 €, comme l’an passé), le DFCO (750 028,75 €, contre 902 394,25 € en 2023, soit - 20,3 %), la JDA Dijon handball (400 147,60 €, soit 7 € de plus) et enfin le Stade dijonnais (157 084,20 € ; 84 € de plus). Le soutien de la Métropole représente, au total, un peu plus de 3,1 M€.
le bien public
Le 14 décembre, le bureau de Dijon Métropole a délibéré sur le soutien financier octroyé aux clubs professionnels dijonnais. L’aide se répartit entre le versement d’une subvention pour la réalisation de missions d’intérêt général d’une part, et l’achat de prestations de services aux clubs (insertion du logo sur les supports de communication, achat de places…) d’autre part.
Le Dijon Métropole handball (DMH), sacré champion de France de Proligue et qui évolue désormais au plus haut niveau national, héritera de l’enveloppe la plus importante cette année : 1 045 003,25 €. Un montant en hausse de 74 % par rapport à 2023 (600 000 €). Suivent la JDA Dijon basket (817 000 €, comme l’an passé), le DFCO (750 028,75 €, contre 902 394,25 € en 2023, soit - 20,3 %), la JDA Dijon handball (400 147,60 €, soit 7 € de plus) et enfin le Stade dijonnais (157 084,20 € ; 84 € de plus). Le soutien de la Métropole représente, au total, un peu plus de 3,1 M€.
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Zéraphin.Lampion
- Messages : 810
- Inscription : jeu. 17 mars 2022 14:42
Re: [PRÉSIDENT] Olivier Delcourt
Y manque un morceau de l'article avec les subventions de la ville de Dijon
Re: [PRÉSIDENT] Olivier Delcourt
« Tout faire pour retrouver la Ligue 2 »
Qu’avez-vous pensé du National ?
« C’est un championnat bourbier, fourre-tout, un championnat très compliqué, où on retrouve des équipes, comme nous, qui ont joué en Ligue 1, Ligue 2, avec des installations et structurées. Et à l’inverse, des clubs 100 % amateurs. Le plus compliqué pour moi est lorsqu’on va jouer sur synthétique. Il y a des écarts énormes entre les infrastructures, les budgets des clubs… C’est un combat de tous les jours et il ne faut pas se voir plus beau qu’on est et se battre à chaque journée de championnat. »
Le DFCO termine 4e et à cinq points de la montée. Êtes-vous satisfait ou avez-vous des regrets ?
« Des regrets, bien sûr, car l’objectif que l’on avait était d’essayer de remonter directement. On a découvert ce championnat de National, il y a eu beaucoup de changements de joueurs, on a eu un nouveau coach. Tout ça fait que, durant les mois de septembre et mars, cela a été compliqué. On n’est pas loin, mais le pas loin ne suffit pas pour remonter. Je suis satisfait de la fin de saison avec tous les jeunes, les résultats positifs. Les joueurs ont fait le travail sur cette fin de saison et cela augure de bonne chose pour la saison prochaine. »
Qu’a-t-il manqué ?
« De la régularité. On a eu des blessés, ce qui est le lot de tous les clubs. Nos joueurs cadres qu’on avait ciblés ont eu des soucis physiques. C’est tout un ensemble de choses. Et on l’a vu, on a su gagner contre les meilleurs et perdre chez les plus petites équipes. Il y a peut-être manqué un peu de mental. »
Quelles sont vos satisfactions ?
« Ce sont les jeunes qui sont sortis du centre ou de la réserve et qui ont rejoint le groupe. Ils ont fait le boulot. Je suis très content parce que ça prouve qu’au niveau de la formation, on a franchi un cap à Dijon. Je remercie d’ailleurs Stéphane Roche et tous les éducateurs car, en montant chez les pros, il en manquait aussi chez les jeunes. Nos U19 ont eu très chaud , mais l’entraîneur (Sébastien Perrin) et son staff ont fait ce qu’il fallait malgré les besoins de l’équipe première. On a beaucoup pioché chez les jeunes, on a découvert des talents et ça, c’est aussi grâce à Benoît ( Tavenot ) qui, dans son âme de formateur, a fait confiance à la jeunesse. C’est un point positif. Cela fait quelques années qu’on a notre centre de formation et aujourd’hui, les joueurs commencent à sortir. C’est essentiel pour l’avenir du club. »
L’idée sera de s’en extirper la saison prochaine…
« L’objectif reste le même : tout faire pour retrouver la Ligue 2. C’est le championnat dans lequel on doit se trouver. Déjà remonter et après viser le haut de tableau. Et dans une année où on va bien, monter encore au niveau supérieur. »
le bien public
Qu’avez-vous pensé du National ?
« C’est un championnat bourbier, fourre-tout, un championnat très compliqué, où on retrouve des équipes, comme nous, qui ont joué en Ligue 1, Ligue 2, avec des installations et structurées. Et à l’inverse, des clubs 100 % amateurs. Le plus compliqué pour moi est lorsqu’on va jouer sur synthétique. Il y a des écarts énormes entre les infrastructures, les budgets des clubs… C’est un combat de tous les jours et il ne faut pas se voir plus beau qu’on est et se battre à chaque journée de championnat. »
Le DFCO termine 4e et à cinq points de la montée. Êtes-vous satisfait ou avez-vous des regrets ?
« Des regrets, bien sûr, car l’objectif que l’on avait était d’essayer de remonter directement. On a découvert ce championnat de National, il y a eu beaucoup de changements de joueurs, on a eu un nouveau coach. Tout ça fait que, durant les mois de septembre et mars, cela a été compliqué. On n’est pas loin, mais le pas loin ne suffit pas pour remonter. Je suis satisfait de la fin de saison avec tous les jeunes, les résultats positifs. Les joueurs ont fait le travail sur cette fin de saison et cela augure de bonne chose pour la saison prochaine. »
Qu’a-t-il manqué ?
« De la régularité. On a eu des blessés, ce qui est le lot de tous les clubs. Nos joueurs cadres qu’on avait ciblés ont eu des soucis physiques. C’est tout un ensemble de choses. Et on l’a vu, on a su gagner contre les meilleurs et perdre chez les plus petites équipes. Il y a peut-être manqué un peu de mental. »
Quelles sont vos satisfactions ?
« Ce sont les jeunes qui sont sortis du centre ou de la réserve et qui ont rejoint le groupe. Ils ont fait le boulot. Je suis très content parce que ça prouve qu’au niveau de la formation, on a franchi un cap à Dijon. Je remercie d’ailleurs Stéphane Roche et tous les éducateurs car, en montant chez les pros, il en manquait aussi chez les jeunes. Nos U19 ont eu très chaud , mais l’entraîneur (Sébastien Perrin) et son staff ont fait ce qu’il fallait malgré les besoins de l’équipe première. On a beaucoup pioché chez les jeunes, on a découvert des talents et ça, c’est aussi grâce à Benoît ( Tavenot ) qui, dans son âme de formateur, a fait confiance à la jeunesse. C’est un point positif. Cela fait quelques années qu’on a notre centre de formation et aujourd’hui, les joueurs commencent à sortir. C’est essentiel pour l’avenir du club. »
L’idée sera de s’en extirper la saison prochaine…
« L’objectif reste le même : tout faire pour retrouver la Ligue 2. C’est le championnat dans lequel on doit se trouver. Déjà remonter et après viser le haut de tableau. Et dans une année où on va bien, monter encore au niveau supérieur. »
le bien public
courage ! détermination ! ambition ! allez Dijon !!!
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Licornucopien
- Messages : 758
- Inscription : mar. 14 juin 2022 20:14
Re: [PRÉSIDENT] Olivier Delcourt
Merci pour l'article 
Re: [PRÉSIDENT] Olivier Delcourt
Même pas à l'heure à l'émission 100% sport sur FRANCE BLEU BOURGOGNE, ça l'a fout mal 
Re: [PRÉSIDENT] Olivier Delcourt
Drouhin ne reste pas !!!
Re: [PRÉSIDENT] Olivier Delcourt
Il part à Grenoble ! Delcourt je l'ai trouvé à peine désagréable !
Re: [PRÉSIDENT] Olivier Delcourt
Erreur c'est Annecy pas Grenoble !
Re: [PRÉSIDENT] Olivier Delcourt
Comme d'habitude quand il est sur France Bleu...yo21 a écrit : mer. 22 mai 2024 19:06 Il part à Grenoble ! Delcourt je l'ai trouvé à peine désagréable !
Après c'est clair que son bilan l'autorise à être ainsi en plus
Supporteur inconditionnel du DFCO pour le meilleur et pour le pire 
.
.Re: [PRÉSIDENT] Olivier Delcourt
Sa réponse concernant le choix de la cellule de recrutement accompagné de Deplat pour le choix
du futur coach et les nouveaux joueurs sans avoir auparavant concerté le nouveau coach ça fout les jetons !( C'est là que l'on voit les lacunes du club de ne pas avoir un projet sportif bien établie ) !
du futur coach et les nouveaux joueurs sans avoir auparavant concerté le nouveau coach ça fout les jetons !( C'est là que l'on voit les lacunes du club de ne pas avoir un projet sportif bien établie ) !
-
fabius
Re: [PRÉSIDENT] Olivier Delcourt
En même temps tu as pas le choix. Si on avait gardé Tavenot, ce dernier aurait été bien plus associé, d'ailleurs c'est aussi lui qui a avancé sur le mercato. Mais quand tu changes de coach tu peux pas prendre de retard sur le mercato pour autant...
Re: [PRÉSIDENT] Olivier Delcourt
Mercato, finances, vente du club : le président du DFCO, Olivier Delcourt, fait le bilan
Dijon
De Adrien Beria
Mercredi 22 mai 2024 à 21:17
Par France Bleu Bourgogne
Le président du DFCO, Olivier Delcourt, était l'invité de 100% Sport, mercredi 22 mai 2024. Il a fait le point sur la question de l'entraîneur, Benoît Tavenot étant en partance pour Bastia. Mais également sur les prolongations et le mercato, les finances du club et la vente qui se profile.
Olivier Delcourt, président du DFCO, était l'invité de France Bleu BourgogneOlivier Delcourt, président du DFCO, était l'invité de France Bleu Bourgogne
Olivier Delcourt, président du DFCO, était l'invité de France Bleu Bourgogne © Maxppp
La saison du DFCO est terminée, avec une quatrième place en National. En coulisses, l'actualité est chargée. Qui sera l'entraîneur la saison prochaine, alors que Benoît Tavenot est annoncé partant pour Bastia ? Entre les prolongations de contrats (ou non), les départs, les ventes, les arrivées potentielles, le front du mercato - qui ouvrira officiellement le 1er juillet - est déjà bien chargé. Sans parler des impératifs financiers, avec le passage devant la DNCG qui se profile, le 12 juin. Le tout sur fond de vente du club qui se précise plus ou moins.
Pour aborder ces sujets, le président du DFCO, Olivier Delcourt, était l'invité de l'émission 100% Sport sur France Bleu Bourgogne, mercredi 22 mai 2024 - émission à réécouter en podcast. Son club échoue à cinq points de la montée. "Pour moi c'est vrai que c'est décevant, analyse Olivier Delcourt. Il manqué septembre et mars, ces deux mois nous ont coûté cher. C'est une première année en National, avec beaucoup de changements de joueurs, une découverte, avec un nouveau coach. Ça n'a pas été simple, heureusement on finit bien".
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La saison du DFCO est terminée, c'est l'heure du conseil de classeLa saison du DFCO est terminée, c'est l'heure du conseil de classe
Le 19/05/2024
National - Le bulletin de notes du DFCO
L'entraîneur Benoît Tavenot sur le départ : "il faut qu'on trouve un accord avec le club de Bastia"
"Bastia c'est mon club, tout simplement. On verra ce que l'avenir nous réservera", indiquait Benoît Tavenot au mois de mars dernier, sur France Bleu Bourgogne. Même pas trois mois plus tard, les choses se précisent, pour l'entraîneur à qui il reste une année de contrat avec Dijon.
"Il souhaite partir à Bastia. Après, il faut qu'on trouve un accord avec le club de Bastia. Mais oui, il est en partance pour Bastia. Il reste juste une indemnité à régler par le club de Bastia. Un entraîneur sous contrat, pour moi, ça ne part comme ça. À eux de faire ce qu'il faut, et derrière il partira à Bastia", informe Olivier Delcourt.
Le président du DFCO est loin d'être ravi par ce mouvement imprévu sur le banc. "Je suis déçu. Ça ne remet pas en question la très belle saison qu'on a passé, l'un à côté de l'autre, on a vécu de belles choses. J'étais très content de ce qu'il faisait. Oui, je suis déçu qu'il souhaite partir à Bastia. Après, ça se comprend ou pas... moi ce qui compte c'est le DFCO", indique-t-il. Quant au staff qui entourait Benoît Tavenot, "il n'y a pas de raison que ça change" .
Dés lors, qui pour remplacer Benoît Tavenot ? Olivier Delcourt n'a pas voulu commenter les noms et les rumeurs. "On ne va pas jouer au ni oui ni non (...) Des coachs, il y en a pléthore. On y travaille. Je n'ai contacté aucun coach, ce n'est pas moi qui contacte les coachs. Ce sont les responsables de recrutement du DFCO, avec mon directeur général".
Quel profil est recherché ? "Un profil de coach qui connaisse le championnat. Mais il suffit que je dise ça pour qu'on prenne quelqu'un qui ne connait pas le National ! Un profil de coach qui fasse confiance à la jeunesse, avec du caractère, et surtout une envie folle, comme nous, de revoir le club au plus haut niveau", répond Olivier Delcourt. Il aimerait voir arriver le nouvel entraîneur "le plus tôt possible, c'est important par rapport au recrutement des joueurs".
Les infos mercato : Drouhin sur le départ, Etoga ne prolongera pas, des grands clubs sur Irié et Messi
Le défenseur Axel Drouhin (24 ans, 16 matchs joués) professionnel depuis janvier avec Dijon, va partir à Annecy, en Ligue 2. "Je suis déçu, il était formé au club, il est parti, il est revenu. Il a préféré aller là-bas, on a essayé de le convaincre, ça l'a pas fait", regrette Olivier Delcourt.
Le milieu de terrain Ben-Chayeel Hamada (21 ans, 11 matchs joués cette saison en N1) "va signer son premier contrat pro avec le club".
L'attaquant Rayane Messi, (16 ans, quatre matchs joués) devenu le plus jeune joueur de l'histoire du DFCO. "Aujourd'hui il est à l'Euro U17, qu'il fasse du mieux possible. On verra quand il reviendra". Un prix minium est-il fixé ? "Pour l'instant pas de prix de fixé, parce qu'il n'y a pas d'offre. Pas d'offre, pas de prix", souligne Olivier Delcourt, qui ne réfute en revanche pas l'intérêt de grands clubs européens. "Des grands clubs se sont renseignés, c'est vrai. Français, étrangers, pour l'instant rien de concret". L'Equipe évoquait notamment des touches en Ligue 1 et en Bundesliga.
Le milieu de terrain Loïc Etoga (21 ans, 19 matchs cette saison en championnat), en fin de contrat, ne prolongera pas l'aventure en Bourgogne. Il intéresserait des clubs italiens, selon Foot Mercato. "Tant mieux pour lui. On souhaitait le prolonger, maintenant, il a d'autres envies, d'autres ambitions, donc il n'y a pas de soucis, c'est le foot".
L'attaquant Cyriaque Irié (18 ans, 25 matchs, 6 buts, 4 passes décisives), élu joueur du mois d'avril en National, est lui aussi sur le départ. "Il est même en visite dans des grands clubs, c'est vrai. Ce n'est pas une surprise. Il a un fort potentiel, il a franchi des paliers tout au long de la saison". Il y aurait un intérêt de l'AC Milan, selon le Bien Public. Le DFCO ne serait pas contre une vente... suivie d'un prêt à Dijon dans la foulée, pour Irié comme pour Messi d'ailleurs.
Quid de l'attaquant Alexandre Parsemain (21 ans, 4 matchs, 2 buts) ? "C'est un jeune joueur avec qui on va discuter très prochainement. Je pense qu'on va lui proposer un contrat aussi, il le mérite".
Zakaria Fdaouch (27 ans, 33 matchs joués, 10 buts), meilleur passeur du National et qui a encore un an de contrat, devrait légitimement susciter des intérêts. "Si j'ai l'opportunité d'aller jouer plus haut, je vais y aller", indiquait le joueur il y a quelques semaines. Sera-t-il à Dijon la saison prochaine ? "On souhaite qu'il reste, et lui aussi, il n'y a pas de raison qu'il ne reste pas", annonce Olivier Delcourt.
Le gardien Robin Risser va retourner en Alsace, à Strasbourg, puisque son prêt est terminé. Un nouveau prêt en Bourgogne semble difficile à imaginer. "Si Strasbourg pouvait nous le re-prêter, ce serait avec grand plaisir, il a fait une très belle saison avec nous. On verra bien, mais je pense que le Racing souhaite le récupérer pour le faire jouer". Pour rappel, le DFCO a annoncé la prolongation pour deux ans de l'autre gardien Lenny Montfort, tandis que Saturnin Allagbé est en fin de contrat.
Bryan Soumaré, victime d'une rupture des ligaments croisés, devrait quitter le club à la fin de son contrat en juin. "Je n'ai pas de nouvelles. J'espère que ça va bien pour lui en tout cas". Sans surprise, Cheick Traoré, en fin de contrat, ne sera pas conservé. "Il va voler vers d'autres horizons". Tout comme Adama Fofana. "Il ne suffit pas de faire une bonne fin de saison pour rester au club". Idem pour Roger Assalé, recrue la plus chère - et plus grosse déception - de l'histoire du club en 2020 (4 millions d'euros!). "J'aurais préféré ne plus le voir depuis bien longtemps. Ça fait bien longtemps que je l'ai oublié".
Peut-on imaginer un retour de l'attaquant Julio Tavares, légende du club entre 2012 et 2020, aujourd'hui en Arabie Saoudite ? "Vous connaissez sa relation forte avec le club et moi-même. On souhaiterait qu'il nous rejoigne, après la décision lui appartient. Savoir s'il continue dans le championnat en Arabie Saoudite ou s'il décide de rentrer à la maison. C'est avec grand plaisir que nous l'accueillerons s'il décidait cela".
Olivier Delcourt l'assure, le recrutement va démarrer sans attendre la nomination d'un nouvel entraîneur : "On a déjà commencé en amont pour la saison prochaine. On va choisir un entraîneur qui va coller aussi avec l'effectif".
Faut-il s'inquiéter pour les finances du DFCO ?
Le 12 juin prochain, le DFCO a rendez-vous devant la DNCG, le gendarme financier du football français. Pour la saison dernière, 2022/2023, le rapport publié par la LFP fait état de plus de sept millions d'euros de pertes pour le club dijonnais. Un record. Pour comparer, la saison précédente, 2021/2022, les pertes se situaient autour de 600.000 euros.
"La situation est saine. C'est compliqué, on ne va pas se cacher. Un club comme Dijon, en National, avec toutes les infrastructures, c'est compliqué. Mais il n'y a pas de raison de s'inquiéter". Comment Olivier Delcourt explique-t-il les pertes financières ? "La masse salariale, les frais fixes, le centre d'entraînement, le centre de formation, tout ça coûte beaucoup d'argent. Mais après il y a des fonds propres, heureusement. On a toujours mis de côté, c'est pour traverser aussi ces moments difficiles".
Une trésorerie qui s'amenuise années après années, le club est donc contraint de faire partir ses joueurs avec de fortes valeurs marchandes. "Comme beaucoup de clubs, les ventes permettent de renflouer les caisses, donc j'espère qu'on fera de belles ventes", note Olivier Delcourt, qui se redit en faveur d'une Ligue 3, et qui parle de "mort du foot" sans "un minimum de droits TV".
Combien de temps le DFCO peut-il encore survivre en National, championnat semi-professionnel, effectivement toujours sevré de droits TV ? "C'est sûr que si on n'arrive pas à remonter de National en Ligue 2, qu'on n'arrive pas à vendre des joueurs correctement, ça peut être compliqué, il ne faut pas se voiler la face, prévient le président du DFCO. Mais, aujourd'hui, il n'y a pas de raison de s'inquiéter".
Des emplois sont-ils menacés au sein du club, qui doit faire attention, dans ce contexte, à sa masse salariale ? "On peut être amenés à optimiser des choses, mais pour l'instant ce n'est pas le cas, promet Olivier Delcourt. Pour l'instant, on reste tel quel, après, si certains veulent quitter le club pour voir autre chose, il n'y a pas de soucis, et on les aidera aussi".
La vente du club : "C'est plutôt avancé"
Depuis le printemps 2023, il y a un an, Olivier Delcourt, président depuis 2012, ne s'en cache plus : il cherche à vendre le DFCO. "Même si on était montés en Ligue 2, ça n'aurait rien changé. C'est un souhait personnel, de vouloir transmettre et de vouloir passer la main", confirme-t-il.
Où en sont les négociations ? "Ce n'est pas en stand-by. C'est en discussions, plutôt avancées. Mais il n'y a rien de fait. Et tant qu'il n'y a rien de fait, c'est comme les transferts, c'est pour tout. Laissez-nous faire ce qu''on a à faire, il faut laisser le temps au temps. Pour l'instant, il n'y a rien de fait, on continue de travailler". Qui sont les investisseurs intéressés ? Français ? Voire locaux, Bourguignons ? Etrangers ? "De partout", répond Olivier Delcourt, peu dissert sur le sujet.
Il dresse tout de même le profil idéal : "Ce serait de trouver dans le même profil que les présidents d'aujourd'hui et précédents. Des entrepreneurs, qui ont envie de faire pour un club, et qui sont déjà amoureux du DFCO".
Aujourd'hui, la "mode" est à la multipropriété. Un "gros" club rachète d'autres équipes, pour en faire des satellites. L'un des exemples, c'est le City Football Group, qui possède Manchester City, mais également Gérone, en Espagne, Troyes, en France, New York, aux Etats-Unis... entre autres ! Chelsea, qui a racheté Strasbourg, est un autre exemple. Un modèle loin d'être une garantie en termes de résultats sportifs, au contraire, pour le "petit" club racheté, les exemples de dégringolades sont légion.
La multipropriété, Olivier Delcourt n'aime pas. "Je ferai le meilleur choix possible pour le club. Pour moi, être un club satellite, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux". "La multipropriété tue le football", le slogan est régulièrement affiché dans les tribunes de certains stades par les supporters. "Je suis tout à fait d'accord avec eux", affirme Olivier Delcourt.
Les féminines, "mon rayon de soleil"
La satisfaction de la saison, du côté du DFCO, provient de la section féminine. 8e de D1, l'objectif affiché est atteint, avec un maintien acquis sans se faire de frayeurs, et un septième exercice consécutif dans l'élite qui se profile. "Je suis très content que les filles aient fait le job, et bien comme il faut. C'est mon rayon de soleil, sourit Olivier Delcourt. Elles se sont maintenues, un mois facile avant la fin de la saison. On a vu du beau jeu, et on en verra peut-être encore du meilleur la saison prochaine, parce qu'on essaye toujours d'améliorer l'équipe".
Dijon
De Adrien Beria
Mercredi 22 mai 2024 à 21:17
Par France Bleu Bourgogne
Le président du DFCO, Olivier Delcourt, était l'invité de 100% Sport, mercredi 22 mai 2024. Il a fait le point sur la question de l'entraîneur, Benoît Tavenot étant en partance pour Bastia. Mais également sur les prolongations et le mercato, les finances du club et la vente qui se profile.
Olivier Delcourt, président du DFCO, était l'invité de France Bleu BourgogneOlivier Delcourt, président du DFCO, était l'invité de France Bleu Bourgogne
Olivier Delcourt, président du DFCO, était l'invité de France Bleu Bourgogne © Maxppp
La saison du DFCO est terminée, avec une quatrième place en National. En coulisses, l'actualité est chargée. Qui sera l'entraîneur la saison prochaine, alors que Benoît Tavenot est annoncé partant pour Bastia ? Entre les prolongations de contrats (ou non), les départs, les ventes, les arrivées potentielles, le front du mercato - qui ouvrira officiellement le 1er juillet - est déjà bien chargé. Sans parler des impératifs financiers, avec le passage devant la DNCG qui se profile, le 12 juin. Le tout sur fond de vente du club qui se précise plus ou moins.
Pour aborder ces sujets, le président du DFCO, Olivier Delcourt, était l'invité de l'émission 100% Sport sur France Bleu Bourgogne, mercredi 22 mai 2024 - émission à réécouter en podcast. Son club échoue à cinq points de la montée. "Pour moi c'est vrai que c'est décevant, analyse Olivier Delcourt. Il manqué septembre et mars, ces deux mois nous ont coûté cher. C'est une première année en National, avec beaucoup de changements de joueurs, une découverte, avec un nouveau coach. Ça n'a pas été simple, heureusement on finit bien".
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L'entraîneur Benoît Tavenot sur le départ : "il faut qu'on trouve un accord avec le club de Bastia"
"Bastia c'est mon club, tout simplement. On verra ce que l'avenir nous réservera", indiquait Benoît Tavenot au mois de mars dernier, sur France Bleu Bourgogne. Même pas trois mois plus tard, les choses se précisent, pour l'entraîneur à qui il reste une année de contrat avec Dijon.
"Il souhaite partir à Bastia. Après, il faut qu'on trouve un accord avec le club de Bastia. Mais oui, il est en partance pour Bastia. Il reste juste une indemnité à régler par le club de Bastia. Un entraîneur sous contrat, pour moi, ça ne part comme ça. À eux de faire ce qu'il faut, et derrière il partira à Bastia", informe Olivier Delcourt.
Le président du DFCO est loin d'être ravi par ce mouvement imprévu sur le banc. "Je suis déçu. Ça ne remet pas en question la très belle saison qu'on a passé, l'un à côté de l'autre, on a vécu de belles choses. J'étais très content de ce qu'il faisait. Oui, je suis déçu qu'il souhaite partir à Bastia. Après, ça se comprend ou pas... moi ce qui compte c'est le DFCO", indique-t-il. Quant au staff qui entourait Benoît Tavenot, "il n'y a pas de raison que ça change" .
Dés lors, qui pour remplacer Benoît Tavenot ? Olivier Delcourt n'a pas voulu commenter les noms et les rumeurs. "On ne va pas jouer au ni oui ni non (...) Des coachs, il y en a pléthore. On y travaille. Je n'ai contacté aucun coach, ce n'est pas moi qui contacte les coachs. Ce sont les responsables de recrutement du DFCO, avec mon directeur général".
Quel profil est recherché ? "Un profil de coach qui connaisse le championnat. Mais il suffit que je dise ça pour qu'on prenne quelqu'un qui ne connait pas le National ! Un profil de coach qui fasse confiance à la jeunesse, avec du caractère, et surtout une envie folle, comme nous, de revoir le club au plus haut niveau", répond Olivier Delcourt. Il aimerait voir arriver le nouvel entraîneur "le plus tôt possible, c'est important par rapport au recrutement des joueurs".
Les infos mercato : Drouhin sur le départ, Etoga ne prolongera pas, des grands clubs sur Irié et Messi
Le défenseur Axel Drouhin (24 ans, 16 matchs joués) professionnel depuis janvier avec Dijon, va partir à Annecy, en Ligue 2. "Je suis déçu, il était formé au club, il est parti, il est revenu. Il a préféré aller là-bas, on a essayé de le convaincre, ça l'a pas fait", regrette Olivier Delcourt.
Le milieu de terrain Ben-Chayeel Hamada (21 ans, 11 matchs joués cette saison en N1) "va signer son premier contrat pro avec le club".
L'attaquant Rayane Messi, (16 ans, quatre matchs joués) devenu le plus jeune joueur de l'histoire du DFCO. "Aujourd'hui il est à l'Euro U17, qu'il fasse du mieux possible. On verra quand il reviendra". Un prix minium est-il fixé ? "Pour l'instant pas de prix de fixé, parce qu'il n'y a pas d'offre. Pas d'offre, pas de prix", souligne Olivier Delcourt, qui ne réfute en revanche pas l'intérêt de grands clubs européens. "Des grands clubs se sont renseignés, c'est vrai. Français, étrangers, pour l'instant rien de concret". L'Equipe évoquait notamment des touches en Ligue 1 et en Bundesliga.
Le milieu de terrain Loïc Etoga (21 ans, 19 matchs cette saison en championnat), en fin de contrat, ne prolongera pas l'aventure en Bourgogne. Il intéresserait des clubs italiens, selon Foot Mercato. "Tant mieux pour lui. On souhaitait le prolonger, maintenant, il a d'autres envies, d'autres ambitions, donc il n'y a pas de soucis, c'est le foot".
L'attaquant Cyriaque Irié (18 ans, 25 matchs, 6 buts, 4 passes décisives), élu joueur du mois d'avril en National, est lui aussi sur le départ. "Il est même en visite dans des grands clubs, c'est vrai. Ce n'est pas une surprise. Il a un fort potentiel, il a franchi des paliers tout au long de la saison". Il y aurait un intérêt de l'AC Milan, selon le Bien Public. Le DFCO ne serait pas contre une vente... suivie d'un prêt à Dijon dans la foulée, pour Irié comme pour Messi d'ailleurs.
Quid de l'attaquant Alexandre Parsemain (21 ans, 4 matchs, 2 buts) ? "C'est un jeune joueur avec qui on va discuter très prochainement. Je pense qu'on va lui proposer un contrat aussi, il le mérite".
Zakaria Fdaouch (27 ans, 33 matchs joués, 10 buts), meilleur passeur du National et qui a encore un an de contrat, devrait légitimement susciter des intérêts. "Si j'ai l'opportunité d'aller jouer plus haut, je vais y aller", indiquait le joueur il y a quelques semaines. Sera-t-il à Dijon la saison prochaine ? "On souhaite qu'il reste, et lui aussi, il n'y a pas de raison qu'il ne reste pas", annonce Olivier Delcourt.
Le gardien Robin Risser va retourner en Alsace, à Strasbourg, puisque son prêt est terminé. Un nouveau prêt en Bourgogne semble difficile à imaginer. "Si Strasbourg pouvait nous le re-prêter, ce serait avec grand plaisir, il a fait une très belle saison avec nous. On verra bien, mais je pense que le Racing souhaite le récupérer pour le faire jouer". Pour rappel, le DFCO a annoncé la prolongation pour deux ans de l'autre gardien Lenny Montfort, tandis que Saturnin Allagbé est en fin de contrat.
Bryan Soumaré, victime d'une rupture des ligaments croisés, devrait quitter le club à la fin de son contrat en juin. "Je n'ai pas de nouvelles. J'espère que ça va bien pour lui en tout cas". Sans surprise, Cheick Traoré, en fin de contrat, ne sera pas conservé. "Il va voler vers d'autres horizons". Tout comme Adama Fofana. "Il ne suffit pas de faire une bonne fin de saison pour rester au club". Idem pour Roger Assalé, recrue la plus chère - et plus grosse déception - de l'histoire du club en 2020 (4 millions d'euros!). "J'aurais préféré ne plus le voir depuis bien longtemps. Ça fait bien longtemps que je l'ai oublié".
Peut-on imaginer un retour de l'attaquant Julio Tavares, légende du club entre 2012 et 2020, aujourd'hui en Arabie Saoudite ? "Vous connaissez sa relation forte avec le club et moi-même. On souhaiterait qu'il nous rejoigne, après la décision lui appartient. Savoir s'il continue dans le championnat en Arabie Saoudite ou s'il décide de rentrer à la maison. C'est avec grand plaisir que nous l'accueillerons s'il décidait cela".
Olivier Delcourt l'assure, le recrutement va démarrer sans attendre la nomination d'un nouvel entraîneur : "On a déjà commencé en amont pour la saison prochaine. On va choisir un entraîneur qui va coller aussi avec l'effectif".
Faut-il s'inquiéter pour les finances du DFCO ?
Le 12 juin prochain, le DFCO a rendez-vous devant la DNCG, le gendarme financier du football français. Pour la saison dernière, 2022/2023, le rapport publié par la LFP fait état de plus de sept millions d'euros de pertes pour le club dijonnais. Un record. Pour comparer, la saison précédente, 2021/2022, les pertes se situaient autour de 600.000 euros.
"La situation est saine. C'est compliqué, on ne va pas se cacher. Un club comme Dijon, en National, avec toutes les infrastructures, c'est compliqué. Mais il n'y a pas de raison de s'inquiéter". Comment Olivier Delcourt explique-t-il les pertes financières ? "La masse salariale, les frais fixes, le centre d'entraînement, le centre de formation, tout ça coûte beaucoup d'argent. Mais après il y a des fonds propres, heureusement. On a toujours mis de côté, c'est pour traverser aussi ces moments difficiles".
Une trésorerie qui s'amenuise années après années, le club est donc contraint de faire partir ses joueurs avec de fortes valeurs marchandes. "Comme beaucoup de clubs, les ventes permettent de renflouer les caisses, donc j'espère qu'on fera de belles ventes", note Olivier Delcourt, qui se redit en faveur d'une Ligue 3, et qui parle de "mort du foot" sans "un minimum de droits TV".
Combien de temps le DFCO peut-il encore survivre en National, championnat semi-professionnel, effectivement toujours sevré de droits TV ? "C'est sûr que si on n'arrive pas à remonter de National en Ligue 2, qu'on n'arrive pas à vendre des joueurs correctement, ça peut être compliqué, il ne faut pas se voiler la face, prévient le président du DFCO. Mais, aujourd'hui, il n'y a pas de raison de s'inquiéter".
Des emplois sont-ils menacés au sein du club, qui doit faire attention, dans ce contexte, à sa masse salariale ? "On peut être amenés à optimiser des choses, mais pour l'instant ce n'est pas le cas, promet Olivier Delcourt. Pour l'instant, on reste tel quel, après, si certains veulent quitter le club pour voir autre chose, il n'y a pas de soucis, et on les aidera aussi".
La vente du club : "C'est plutôt avancé"
Depuis le printemps 2023, il y a un an, Olivier Delcourt, président depuis 2012, ne s'en cache plus : il cherche à vendre le DFCO. "Même si on était montés en Ligue 2, ça n'aurait rien changé. C'est un souhait personnel, de vouloir transmettre et de vouloir passer la main", confirme-t-il.
Où en sont les négociations ? "Ce n'est pas en stand-by. C'est en discussions, plutôt avancées. Mais il n'y a rien de fait. Et tant qu'il n'y a rien de fait, c'est comme les transferts, c'est pour tout. Laissez-nous faire ce qu''on a à faire, il faut laisser le temps au temps. Pour l'instant, il n'y a rien de fait, on continue de travailler". Qui sont les investisseurs intéressés ? Français ? Voire locaux, Bourguignons ? Etrangers ? "De partout", répond Olivier Delcourt, peu dissert sur le sujet.
Il dresse tout de même le profil idéal : "Ce serait de trouver dans le même profil que les présidents d'aujourd'hui et précédents. Des entrepreneurs, qui ont envie de faire pour un club, et qui sont déjà amoureux du DFCO".
Aujourd'hui, la "mode" est à la multipropriété. Un "gros" club rachète d'autres équipes, pour en faire des satellites. L'un des exemples, c'est le City Football Group, qui possède Manchester City, mais également Gérone, en Espagne, Troyes, en France, New York, aux Etats-Unis... entre autres ! Chelsea, qui a racheté Strasbourg, est un autre exemple. Un modèle loin d'être une garantie en termes de résultats sportifs, au contraire, pour le "petit" club racheté, les exemples de dégringolades sont légion.
La multipropriété, Olivier Delcourt n'aime pas. "Je ferai le meilleur choix possible pour le club. Pour moi, être un club satellite, ce n'est pas ce qu'il y a de mieux". "La multipropriété tue le football", le slogan est régulièrement affiché dans les tribunes de certains stades par les supporters. "Je suis tout à fait d'accord avec eux", affirme Olivier Delcourt.
Les féminines, "mon rayon de soleil"
La satisfaction de la saison, du côté du DFCO, provient de la section féminine. 8e de D1, l'objectif affiché est atteint, avec un maintien acquis sans se faire de frayeurs, et un septième exercice consécutif dans l'élite qui se profile. "Je suis très content que les filles aient fait le job, et bien comme il faut. C'est mon rayon de soleil, sourit Olivier Delcourt. Elles se sont maintenues, un mois facile avant la fin de la saison. On a vu du beau jeu, et on en verra peut-être encore du meilleur la saison prochaine, parce qu'on essaye toujours d'améliorer l'équipe".
Re: [PRÉSIDENT] Olivier Delcourt
courage ! détermination ! ambition ! allez Dijon !!!