Bah, il y aura un partage, Canal va prendre toutes les plus grosses affiches, et Bein le reste. Ce sera le cas pour l'Europe aussi, Canal a déjà les deux plus grosses affiches chaque semaine. Donc, sur Canal, tu aura environ 3 ou 4 affiches de L1, les meilleures, et sur Bein le reste, plus la L2. Je serais pas étonné qu'on ait un truc du genre. Et même chose pour l'Europe.
Je ne défends rien de particulier, ce que je vois c'est que ça coûte cher quoiqu'il arrive.
Le modèle de Bein, d'ailleurs, est très particulier : c'est du soft power, de la part du Qatar, état peu sympathique par ailleurs. Ils assument de perdre de l'argent, pour s'acheter une image. Mais leur modèle n'est pas rentable, donc pas pérenne. Il ne faut pas rêver.
Là où la ligue, et les présidents surtout (et non pas Quillot, qui a une tête de bouc émissaire) se sont fourvoyés, c'est qu'ils ont cru que Médiapro venait faire lui aussi du soft power, puisqu'un grand fond chinois est derrière. Mais en fait non.
Pour se faire une idée, on peut aller voir les formules qui existent dans les autres pays, dont on trouve une synthèse ici :
https://www.mediasportif.fr/2020/08/04/ ... prochaine/
On voit qu'il y a de tout. Mais ça reste assez cher, et l'offre de M2diapro, pour L1+Europe, cette année, était en fait pas cher par rapport au reste, pas plus cher, dirons nous. Le problème étant qu'en France, les droit sont éclaté entre plusieurs opérateurs (ce n'est pas le cas dans tous les pays). L'autre problème, à mon avis, c'est que le public français n'est pas intéressé, pas autant que dans les autres pays européens. Ca se voit dans les stades, mais ça se voit aussi dans les chiffres des abonnés. Une chaine complètement consacré au foot n'a peut-être aucune chance de marcher en France. Dans d'autres pays, si.
Et ce n'est pas une histoire de qualité du championnat, contrairement à ce qui est souvent dit. D'autres pays avec des championnat de piètres qualités trouvent leur public sans problème dans leur pays. Et les grand championnats se sont développés aussi parce que justement le public était derrière, même quand c'était pas beau à voir (par exemple, en Angleterre, dans les années 80 et début 90).