Forum des fans du DFCO
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julio fait un aller retour en arabie saoudite, il va revenir un peu sur dijon je ne serais pas surpris que quelque chose soit prevu pour dire au revoir au supporters dijonnais
Je ne suis abonné au BP mon pauvre Pando.
MERQUIElekami a écrit : ↑mer. 16 sept. 2020 14:30 Tiens
https://zupimages.net/viewer.php?id=20/38/ktww.png
Il semble y avoir un problème avec les images donc je mets le lien directement
Merci Hugo pour le partage !Hugo a écrit : ↑ven. 18 sept. 2020 19:29 Comment se passent vos premiers pas en Arabie Saoudite ?
« Pour le moment, je suis toujours à l’hôtel, je vais prochainement chercher des appartements. Je n’ai pas encore eu le temps de visiter. »
Qu’est-ce qui vous a motivé dans ce choix de carrière ?
« Après toutes ces années à Dijon, il était temps de découvrir autre chose. Je ne me voyais pas rester en France, il me fallait un grand changement. J’ai eu cette opportunité et voilà… »
Qu’avez-vous ressenti en enfilant vos nouveaux équipements ?
« Un transfert, c’est quelque chose que je n’avais jamais connu. Faire la visite médicale dans un autre club, mettre de nouvelles couleurs, c’est sûr que c’est surprenant. C’est là, que je me suis rendu compte que j’avais quitté Dijon. »
Quel est l’objectif de votre nouvelle équipe ?
« Il y a deux ans, ils avaient terminé 6e. L’an passé, ils étaient 5e. Le coach m’a dit que le club souhaitait continuer à progresser. »
En 2012, auriez-vous pu imaginer avoir un tel parcours au DFCO ?
« Pas du tout. Déjà, en arrivant, je suis venu sur la pointe des pieds. Je n’étais pas trop chaud pour quitter Bourg où on montait de CFA en National. Ousseynou Cissé m’a rassuré et aidé comme il connaissait le monde professionnel. C’était limite lui le grand frère alors que je suis plus vieux. »
De quoi êtes-vous le plus fier ?
« D’avoir joué en L2 puis en Ligue 1. De montrer que j’étais capable de le faire car il y avait beaucoup de doutes. »
Comment viviez-vous ces doutes, les critiques ?
« Franchement, ça ne me touchait pas car je sais d’où je viens. Il y a dix ans, je jouais en quatrième division de District. Être en Ligue 1, c’est quelque chose que je n’aurais jamais pu imaginer. C’est énorme, alors même si j’étais critiqué ou critiquable, ce n’est pas grave. »
Si vous deviez retenir un moment ?
« Un seul ? C’est dur, il y en a beaucoup. Il y a la montée, mon premier but en Ligue 1 contre Lyon (4-2, août 2016) , l’équipe que je supportais quand j’étais petit. Mon triplé en six minutes contre Clermont (4-1, novembre 2015). Le premier maintien aussi à Toulouse (mai 2017). »
Vous êtes le meilleur buteur de l’histoire du club…
« Je pense que ce record (80) sera difficile à battre car si un joueur commence à marquer régulièrement, un club va l’appeler et il sera obligé de quitter le club (rire). J’espère que ce record restera longtemps, comme ça, on ne m’oubliera pas. »
Que représente le fait d’avoir une chanson à votre nom ?
« J’aurais aimé remercier les Lingon’s Boys en leur disant au revoir sur le terrain. C’est une fierté d’avoir une chanson à mon nom surtout que je suis le seul joueur à l’avoir à Dijon. Baptiste (Reynet) , à chaque fois qu’on se parle, il me la chante. Fred (Sammaritano) aussi. »
Quelles sont les personnes qui vous ont marqué ?
« En coach, c’est sûr que c’est Olivier Dall’Oglio. J’ai eu beaucoup de déception le jour où j’ai appris qu’il ne serait plus mon entraîneur. Je lui avais envoyé un message car le problème n’était pas lui, mais nous, les joueurs sur le terrain. C’était un peu de notre faute car on ne faisait pas le travail surtout qu’avec la même équipe l’année d’avant, on avait fait une superbe saison. »
Il poursuit…
« En huit ans, il y a beaucoup de monde. Il y a aussi le président, forcément. Des joueurs ? J’en ai tellement connu… À mes débuts, il y avait Ous’ (Cissé) , Papou (Paye) , Abdou (Bamba) , Koro (Koné ), Loïs (Diony) évidemment, Amalf’ (Romain Amalfitano) , Fred’ (Sammaritano) , Jo’Marié, Paki (Valentin Rosier) … Je sais que je vais en oublier. »
