[PRÉSIDENT] Pierre-Henri Deballon
[PRÉSIDENT] Pierre-Henri Deballon
Bienvenue à lui, premières impressions bonnes, dynamique, bon communiquant, projet ambitieux , enthousiasme, a voir sur le long terme
https://c.bienpublic.com/sport/2024/07/ ... i-deballon
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courage ! détermination ! ambition ! allez Dijon !!!
Re: [PRESIDENT] Pierre-Henri Deballon
+1 Bienvenu Président ,même ressentiment , son discours me parle ainsi que la vision du club et son avenir !! à suivre ...pandora a écrit : ↑mar. 2 juil. 2024 11:46 Bienvenue à lui, premières impressions bonnes, dynamique, bon communiquant, projet ambitieux , enthousiasme, a voir sur le long terme
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Re: [PRÉSIDENT] Pierre-Henri Deballon
Bienvenue au nouveau président, et merci à Olivier Delcourt qui a permis au club d'écrire ses plus belles pages et qui, malgré des dernières années compliqués, a toujours fait preuve d'un vrai attachement au club et ses salariés.
Interview très instructive, qui reprend pas mal des questions de la conférence de presse mais en approfondi d'autres :
https://www.dijonbeaunemag.fr/entretien ... -ma-donne/
On verra ce que ça donne dans les mois à venir mais je suis on ne peut plus satisfait de cette nouvelle présidence.
Je ne sais pas si on réalise la chance qu'on a au DFCO d'avoir un propriétaire du cru, attaché au club, conscient du marasme économique dans lequel est le foot pro et malgré tout prêt a tenter l'aventure avec un projet affiché séduisant et une vision sur le long terme pour construire un club sain et solide.
On est très loin de ce qu'on aurait pu avoir avec des fonds pensions américains, de la multipropriété ou d'obscurs fortunes étrangères.
Interview très instructive, qui reprend pas mal des questions de la conférence de presse mais en approfondi d'autres :
https://www.dijonbeaunemag.fr/entretien ... -ma-donne/
On verra ce que ça donne dans les mois à venir mais je suis on ne peut plus satisfait de cette nouvelle présidence.
Je ne sais pas si on réalise la chance qu'on a au DFCO d'avoir un propriétaire du cru, attaché au club, conscient du marasme économique dans lequel est le foot pro et malgré tout prêt a tenter l'aventure avec un projet affiché séduisant et une vision sur le long terme pour construire un club sain et solide.
On est très loin de ce qu'on aurait pu avoir avec des fonds pensions américains, de la multipropriété ou d'obscurs fortunes étrangères.
Re: [PRÉSIDENT] Pierre-Henri Deballon
Interview très intéressante.
Espérons que ce ne soit pas juste un positionnement politiquement correcte mais bien ses convictions.
Il veut importer son expérience de la gestion des grands clubs (PSG)et événements (Velo Tour) au DFCO.
On va peut être réussir à avoir des frittes chaudes à la mi-temps et assister au début de la 2eme période .
Espérons que ce ne soit pas juste un positionnement politiquement correcte mais bien ses convictions.
Il veut importer son expérience de la gestion des grands clubs (PSG)et événements (Velo Tour) au DFCO.
On va peut être réussir à avoir des frittes chaudes à la mi-temps et assister au début de la 2eme période .
Re: [PRÉSIDENT] Pierre-Henri Deballon
Excellent ce choix local. J’aurai eu mal à mon Dfco si cela s’était passé autrement.
OBJECTIF L1
Re: [PRÉSIDENT] Pierre-Henri Deballon
Qui aurait les 2 ITW paru hier dans le bien public ?
Re: [PRÉSIDENT] Pierre-Henri Deballon
Pierre-Henri Deballon (DFCO) : « L’objectif est de remonter dans les trois ans »
Ce vendredi, le DFCO recevra Bourg-en-Bresse pour l’ouverture du championnat (19h30). Le premier match avec Pierre-Henri Deballon à la tête du club dijonnais. L’occasion d’évoquer les objectifs à venir avec le président de 41 ans.
Que ressentez-vous à l’approche du coup d’envoi de votre première saison en tant que président ?
« Il y a un peu d’excitation et de stress, mais globalement, je suis dans un état normal. Un peu impatient aussi car la finalité est de voir des matches et le résultat sur le terrain. C’est la phase la plus cool, celle de l’audit, du rachat et de tous les questionnements autour , de la communication était intéressante intellectuellement, mais ce n’était pas la finalité. Il y a une part d’inquiétude qui ressemble au stress avant un match ou d’entrer sur scène. C’est positif et on a le sentiment, dans le délai imparti et le contexte, d’avoir une équipe intéressante. Je suis plutôt confiant. »
La préparation est encourageante.
« Quand on n’avait pas pris de but, j’avais dit à Baptiste (Ridira) que j’aimerais bien que l’on en prenne pour voir notre réaction dans cette situation (rires). Après ce sont des matches amicaux, ça ne veut pas dire grand-chose. Mais cela vient cocher ce que l’on avait en tête avec Paul (Fauvel, nouveau directeur général) à propos de Baptiste. C’est-à-dire avoir une équipe joueuse, qui essaye d’avoir le ballon, qui se crée des occasions, qui se bat et qui a un gros collectif. Ça c’est très positif. Mais la réalité sera sur les matches de championnat. »
Comment jugez-vous les premiers pas du coach ?
« Si vous me demandez quelle est la pièce maîtresse de l’équipe, je pense que c’est lui. La volonté de ce choix était d’être dans le temps long, d’avancer avec quelqu’un dans une notion de construction. J’ai le sentiment qu’il prend parfaitement ses marques. Au début, on m’a demandé pourquoi on ne va pas chercher un “nom”, mais ça ne colle pas avec ce que j’ai envie de faire. »
En restant très humble, on a quand même de belles bases.
Quelle est cette envie ?
« La vision est d’être dans un temps long, avec quelqu’un qui a envie de construire, qui vient du niveau inférieur et qui vient avec cette fraîcheur. Et c’est la même chose pour les joueurs, il ne faut pas oublier que tous les pros sont passés par le monde amateur à un moment donné. Le club a aussi besoin de gens qui ont faim d’aller au-dessus et pas de joueurs qui sont en fin de carrière ou dans une forme de confort en se disant on est un ancien club de Ligue 1. »
Rappelez-nous le processus pour le choix de l’entraîneur.
« Je n’ai pas de compétence sportive , mais de vraies convictions dans ce que je voulais en termes d’état d’esprit, de valeurs. Il faut donc trouver l’entraîneur capable de l’appliquer et ça s’est fait par un concours de circonstances. Quand je réfléchissais sur le projet de reprise (dès juillet 2023) , j’étais dans la logique de garder Benoît Tavenot. Mais on m’a dit qu’il souhaitait quitter le club et j’ai été confronté à ce choix. Vous l’aviez relaté, il n’était pas dans la première short-list qu’on avait établi avec Paul. On m’en a parlé. On s’est rencontré et au final, c’est le profil sur lequel les atomes crochus étaient les plus forts. C’est un ancien gardien de but avec le caractère de ne pas se cacher. C’est quelqu’un qui a déjà vécu une montée aussi, ça, ce n’est pas anodin. »
Quel objectif lui avez-vous fixé ?
« Nous sommes des compétiteurs. Nous sommes très lucides et ça serait débile de dire que l’on monte cette année. Ce n’est pas la logique dans laquelle on est. En revanche, s’il y a la moindre opportunité de le faire, on sautera dessus. Et on commencera la saison avec l’objectif d’aller le plus haut possible. Je ne connais personne qui commence une saison en disant “je n’ai pas envie de gagner.” Mais, on se donne la liberté de se dire qu’on a trois ans pour monter. Ma conviction est qu’aujourd’hui, le groupe a la capacité de le faire. Est-ce que ça le fera ? Personne ne peut le dire. Mais l’objectif est de remonter dans les trois ans. »
Peut-on parler de saison de transition ?
« Ce n’est pas une saison où on se dit qu’on est en phase d’atterrissage. Cette année est l’une des trois années que l’on a pour monter pour être dans l’objectif que l’on s’est fixé. C’est un championnat où il y a la place pour beaucoup d’équipes pour monter. Cinq ou six l’ont été l’an passé. En restant très humble, on a quand même de belles bases : on a un beau stade, de très belles infrastructures, des joueurs qui ont prouvé l’an dernier, un coach qui a des vrais principes et qui arrive à embarquer le groupe. Il est dans un état d’esprit start-up : avant de se dire qu’il y a un problème, il se dit qu’elle est la solution. »
Oui à une Ligue 3, si elle a du sens
Il n’y a toujours pas de visibilité sur le 18e club, Goal FC ou Bordeaux ? Est-ce que ça vous surprend de voir un club historique dans cette situation ?
« Non. Je suis très cash sur ce sujet : j’espère que ça sera le Goal FC. Il n’y a pas de raison que les gens qui font bien leur boulot, qui gèrent bien leur club d’un point de vue économique, qui gagnent un euro, dépensent un euro et qui ne laissent pas des ardoises de tous les côtés ne soient pas récompensés. Je trouverais ça injuste. J’ai un profond respect pour le club des Girondins de Bordeaux, mais ce n’est pas parce qu’un club a été une belle marque qu’il doit être traité différemment. Ce sont des gens qui faussent les compétitions, le modèle économique, ils surpayent les joueurs et on arrive sur un modèle qui ne tourne pas. »
Seriez-vous favorable à une Ligue 3 ?
« Si c’est juste pour dire Ligue 3 à la place de National : non. Si c’est une Ligue 3 parce qu’en face il y a des revenus audiovisuels ou autres : oui. Après, on voit déjà qu’il y a des difficultés pour avoir des droits TV en Ligue 1. Ce qui est certain, c’est que le championnat de National est extrêmement difficile avec de plus en plus de clubs pros, avec les charges de clubs professionnels ce qui les met en difficulté. Le danger, si demain on fait une Ligue 3, c’est qu’il y aura encore plus de clubs pros. Derrière, il faudra faire une Ligue 4 et ainsi de suite. Le vrai sujet est que le foot revienne à une forme de rationalité avec des gestionnaires. Quand on parle de Bordeaux, Niort, c’est une tristesse pour ces villes et je ne m’en satisfais pas, mais ça rappelle à tous qu’il y a des limites. Dépenser de l’argent qui n’existe pas, ça ne fonctionne pas dans le temps. »
« J’aime les joueurs de besogne »
Ancien gardien de handball, ayant évolué jusqu’en Proligue (2e échelon français) avec Villepinte au début des années 2000, Pierre-Henri Deballon (41 ans), avait, plus jeune, un regard avisé sur les “goals”. « J’ai adoré Bernard Lama. Et puis Olmeta et Barthez quand ils étaient à Marseille sur les Ligues de champions », dévoile le président du DFCO qui avoue une passion pour les joueurs qui ne lâchent rien sur le terrain.
« J’aimais le Chilien Ivan Zamorano ou Edinson Cavani. Je m’en fous qu’ils soient de temps en temps maladroits. Ils peuvent rater une occasion sur quatre, mais les trois autres, ils se les créent en étant toujours bien placés, en pressant… Ce sont des mecs qui crèveraient pour leur équipe sur le terrain. J’aime les joueurs de besogne, qui ont un sens du collectif », conclut-il, reconnaissant une passion pour le génie de Ronaldinho.
le bien public
Ce vendredi, le DFCO recevra Bourg-en-Bresse pour l’ouverture du championnat (19h30). Le premier match avec Pierre-Henri Deballon à la tête du club dijonnais. L’occasion d’évoquer les objectifs à venir avec le président de 41 ans.
Que ressentez-vous à l’approche du coup d’envoi de votre première saison en tant que président ?
« Il y a un peu d’excitation et de stress, mais globalement, je suis dans un état normal. Un peu impatient aussi car la finalité est de voir des matches et le résultat sur le terrain. C’est la phase la plus cool, celle de l’audit, du rachat et de tous les questionnements autour , de la communication était intéressante intellectuellement, mais ce n’était pas la finalité. Il y a une part d’inquiétude qui ressemble au stress avant un match ou d’entrer sur scène. C’est positif et on a le sentiment, dans le délai imparti et le contexte, d’avoir une équipe intéressante. Je suis plutôt confiant. »
La préparation est encourageante.
« Quand on n’avait pas pris de but, j’avais dit à Baptiste (Ridira) que j’aimerais bien que l’on en prenne pour voir notre réaction dans cette situation (rires). Après ce sont des matches amicaux, ça ne veut pas dire grand-chose. Mais cela vient cocher ce que l’on avait en tête avec Paul (Fauvel, nouveau directeur général) à propos de Baptiste. C’est-à-dire avoir une équipe joueuse, qui essaye d’avoir le ballon, qui se crée des occasions, qui se bat et qui a un gros collectif. Ça c’est très positif. Mais la réalité sera sur les matches de championnat. »
Comment jugez-vous les premiers pas du coach ?
« Si vous me demandez quelle est la pièce maîtresse de l’équipe, je pense que c’est lui. La volonté de ce choix était d’être dans le temps long, d’avancer avec quelqu’un dans une notion de construction. J’ai le sentiment qu’il prend parfaitement ses marques. Au début, on m’a demandé pourquoi on ne va pas chercher un “nom”, mais ça ne colle pas avec ce que j’ai envie de faire. »
En restant très humble, on a quand même de belles bases.
Quelle est cette envie ?
« La vision est d’être dans un temps long, avec quelqu’un qui a envie de construire, qui vient du niveau inférieur et qui vient avec cette fraîcheur. Et c’est la même chose pour les joueurs, il ne faut pas oublier que tous les pros sont passés par le monde amateur à un moment donné. Le club a aussi besoin de gens qui ont faim d’aller au-dessus et pas de joueurs qui sont en fin de carrière ou dans une forme de confort en se disant on est un ancien club de Ligue 1. »
Rappelez-nous le processus pour le choix de l’entraîneur.
« Je n’ai pas de compétence sportive , mais de vraies convictions dans ce que je voulais en termes d’état d’esprit, de valeurs. Il faut donc trouver l’entraîneur capable de l’appliquer et ça s’est fait par un concours de circonstances. Quand je réfléchissais sur le projet de reprise (dès juillet 2023) , j’étais dans la logique de garder Benoît Tavenot. Mais on m’a dit qu’il souhaitait quitter le club et j’ai été confronté à ce choix. Vous l’aviez relaté, il n’était pas dans la première short-list qu’on avait établi avec Paul. On m’en a parlé. On s’est rencontré et au final, c’est le profil sur lequel les atomes crochus étaient les plus forts. C’est un ancien gardien de but avec le caractère de ne pas se cacher. C’est quelqu’un qui a déjà vécu une montée aussi, ça, ce n’est pas anodin. »
Quel objectif lui avez-vous fixé ?
« Nous sommes des compétiteurs. Nous sommes très lucides et ça serait débile de dire que l’on monte cette année. Ce n’est pas la logique dans laquelle on est. En revanche, s’il y a la moindre opportunité de le faire, on sautera dessus. Et on commencera la saison avec l’objectif d’aller le plus haut possible. Je ne connais personne qui commence une saison en disant “je n’ai pas envie de gagner.” Mais, on se donne la liberté de se dire qu’on a trois ans pour monter. Ma conviction est qu’aujourd’hui, le groupe a la capacité de le faire. Est-ce que ça le fera ? Personne ne peut le dire. Mais l’objectif est de remonter dans les trois ans. »
Peut-on parler de saison de transition ?
« Ce n’est pas une saison où on se dit qu’on est en phase d’atterrissage. Cette année est l’une des trois années que l’on a pour monter pour être dans l’objectif que l’on s’est fixé. C’est un championnat où il y a la place pour beaucoup d’équipes pour monter. Cinq ou six l’ont été l’an passé. En restant très humble, on a quand même de belles bases : on a un beau stade, de très belles infrastructures, des joueurs qui ont prouvé l’an dernier, un coach qui a des vrais principes et qui arrive à embarquer le groupe. Il est dans un état d’esprit start-up : avant de se dire qu’il y a un problème, il se dit qu’elle est la solution. »
Oui à une Ligue 3, si elle a du sens
Il n’y a toujours pas de visibilité sur le 18e club, Goal FC ou Bordeaux ? Est-ce que ça vous surprend de voir un club historique dans cette situation ?
« Non. Je suis très cash sur ce sujet : j’espère que ça sera le Goal FC. Il n’y a pas de raison que les gens qui font bien leur boulot, qui gèrent bien leur club d’un point de vue économique, qui gagnent un euro, dépensent un euro et qui ne laissent pas des ardoises de tous les côtés ne soient pas récompensés. Je trouverais ça injuste. J’ai un profond respect pour le club des Girondins de Bordeaux, mais ce n’est pas parce qu’un club a été une belle marque qu’il doit être traité différemment. Ce sont des gens qui faussent les compétitions, le modèle économique, ils surpayent les joueurs et on arrive sur un modèle qui ne tourne pas. »
Seriez-vous favorable à une Ligue 3 ?
« Si c’est juste pour dire Ligue 3 à la place de National : non. Si c’est une Ligue 3 parce qu’en face il y a des revenus audiovisuels ou autres : oui. Après, on voit déjà qu’il y a des difficultés pour avoir des droits TV en Ligue 1. Ce qui est certain, c’est que le championnat de National est extrêmement difficile avec de plus en plus de clubs pros, avec les charges de clubs professionnels ce qui les met en difficulté. Le danger, si demain on fait une Ligue 3, c’est qu’il y aura encore plus de clubs pros. Derrière, il faudra faire une Ligue 4 et ainsi de suite. Le vrai sujet est que le foot revienne à une forme de rationalité avec des gestionnaires. Quand on parle de Bordeaux, Niort, c’est une tristesse pour ces villes et je ne m’en satisfais pas, mais ça rappelle à tous qu’il y a des limites. Dépenser de l’argent qui n’existe pas, ça ne fonctionne pas dans le temps. »
« J’aime les joueurs de besogne »
Ancien gardien de handball, ayant évolué jusqu’en Proligue (2e échelon français) avec Villepinte au début des années 2000, Pierre-Henri Deballon (41 ans), avait, plus jeune, un regard avisé sur les “goals”. « J’ai adoré Bernard Lama. Et puis Olmeta et Barthez quand ils étaient à Marseille sur les Ligues de champions », dévoile le président du DFCO qui avoue une passion pour les joueurs qui ne lâchent rien sur le terrain.
« J’aimais le Chilien Ivan Zamorano ou Edinson Cavani. Je m’en fous qu’ils soient de temps en temps maladroits. Ils peuvent rater une occasion sur quatre, mais les trois autres, ils se les créent en étant toujours bien placés, en pressant… Ce sont des mecs qui crèveraient pour leur équipe sur le terrain. J’aime les joueurs de besogne, qui ont un sens du collectif », conclut-il, reconnaissant une passion pour le génie de Ronaldinho.
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courage ! détermination ! ambition ! allez Dijon !!!
Re: [PRÉSIDENT] Pierre-Henri Deballon
Mercipandora a écrit : ↑lun. 12 août 2024 10:00 Pierre-Henri Deballon (DFCO) : « L’objectif est de remonter dans les trois ans »
Ce vendredi, le DFCO recevra Bourg-en-Bresse pour l’ouverture du championnat (19h30). Le premier match avec Pierre-Henri Deballon à la tête du club dijonnais. L’occasion d’évoquer les objectifs à venir avec le président de 41 ans.
Que ressentez-vous à l’approche du coup d’envoi de votre première saison en tant que président ?
« Il y a un peu d’excitation et de stress, mais globalement, je suis dans un état normal. Un peu impatient aussi car la finalité est de voir des matches et le résultat sur le terrain. C’est la phase la plus cool, celle de l’audit, du rachat et de tous les questionnements autour , de la communication était intéressante intellectuellement, mais ce n’était pas la finalité. Il y a une part d’inquiétude qui ressemble au stress avant un match ou d’entrer sur scène. C’est positif et on a le sentiment, dans le délai imparti et le contexte, d’avoir une équipe intéressante. Je suis plutôt confiant. »
La préparation est encourageante.
« Quand on n’avait pas pris de but, j’avais dit à Baptiste (Ridira) que j’aimerais bien que l’on en prenne pour voir notre réaction dans cette situation (rires). Après ce sont des matches amicaux, ça ne veut pas dire grand-chose. Mais cela vient cocher ce que l’on avait en tête avec Paul (Fauvel, nouveau directeur général) à propos de Baptiste. C’est-à-dire avoir une équipe joueuse, qui essaye d’avoir le ballon, qui se crée des occasions, qui se bat et qui a un gros collectif. Ça c’est très positif. Mais la réalité sera sur les matches de championnat. »
Comment jugez-vous les premiers pas du coach ?
« Si vous me demandez quelle est la pièce maîtresse de l’équipe, je pense que c’est lui. La volonté de ce choix était d’être dans le temps long, d’avancer avec quelqu’un dans une notion de construction. J’ai le sentiment qu’il prend parfaitement ses marques. Au début, on m’a demandé pourquoi on ne va pas chercher un “nom”, mais ça ne colle pas avec ce que j’ai envie de faire. »
En restant très humble, on a quand même de belles bases.
Quelle est cette envie ?
« La vision est d’être dans un temps long, avec quelqu’un qui a envie de construire, qui vient du niveau inférieur et qui vient avec cette fraîcheur. Et c’est la même chose pour les joueurs, il ne faut pas oublier que tous les pros sont passés par le monde amateur à un moment donné. Le club a aussi besoin de gens qui ont faim d’aller au-dessus et pas de joueurs qui sont en fin de carrière ou dans une forme de confort en se disant on est un ancien club de Ligue 1. »
Rappelez-nous le processus pour le choix de l’entraîneur.
« Je n’ai pas de compétence sportive , mais de vraies convictions dans ce que je voulais en termes d’état d’esprit, de valeurs. Il faut donc trouver l’entraîneur capable de l’appliquer et ça s’est fait par un concours de circonstances. Quand je réfléchissais sur le projet de reprise (dès juillet 2023) , j’étais dans la logique de garder Benoît Tavenot. Mais on m’a dit qu’il souhaitait quitter le club et j’ai été confronté à ce choix. Vous l’aviez relaté, il n’était pas dans la première short-list qu’on avait établi avec Paul. On m’en a parlé. On s’est rencontré et au final, c’est le profil sur lequel les atomes crochus étaient les plus forts. C’est un ancien gardien de but avec le caractère de ne pas se cacher. C’est quelqu’un qui a déjà vécu une montée aussi, ça, ce n’est pas anodin. »
Quel objectif lui avez-vous fixé ?
« Nous sommes des compétiteurs. Nous sommes très lucides et ça serait débile de dire que l’on monte cette année. Ce n’est pas la logique dans laquelle on est. En revanche, s’il y a la moindre opportunité de le faire, on sautera dessus. Et on commencera la saison avec l’objectif d’aller le plus haut possible. Je ne connais personne qui commence une saison en disant “je n’ai pas envie de gagner.” Mais, on se donne la liberté de se dire qu’on a trois ans pour monter. Ma conviction est qu’aujourd’hui, le groupe a la capacité de le faire. Est-ce que ça le fera ? Personne ne peut le dire. Mais l’objectif est de remonter dans les trois ans. »
Peut-on parler de saison de transition ?
« Ce n’est pas une saison où on se dit qu’on est en phase d’atterrissage. Cette année est l’une des trois années que l’on a pour monter pour être dans l’objectif que l’on s’est fixé. C’est un championnat où il y a la place pour beaucoup d’équipes pour monter. Cinq ou six l’ont été l’an passé. En restant très humble, on a quand même de belles bases : on a un beau stade, de très belles infrastructures, des joueurs qui ont prouvé l’an dernier, un coach qui a des vrais principes et qui arrive à embarquer le groupe. Il est dans un état d’esprit start-up : avant de se dire qu’il y a un problème, il se dit qu’elle est la solution. »
Oui à une Ligue 3, si elle a du sens
Il n’y a toujours pas de visibilité sur le 18e club, Goal FC ou Bordeaux ? Est-ce que ça vous surprend de voir un club historique dans cette situation ?
« Non. Je suis très cash sur ce sujet : j’espère que ça sera le Goal FC. Il n’y a pas de raison que les gens qui font bien leur boulot, qui gèrent bien leur club d’un point de vue économique, qui gagnent un euro, dépensent un euro et qui ne laissent pas des ardoises de tous les côtés ne soient pas récompensés. Je trouverais ça injuste. J’ai un profond respect pour le club des Girondins de Bordeaux, mais ce n’est pas parce qu’un club a été une belle marque qu’il doit être traité différemment. Ce sont des gens qui faussent les compétitions, le modèle économique, ils surpayent les joueurs et on arrive sur un modèle qui ne tourne pas. »
Seriez-vous favorable à une Ligue 3 ?
« Si c’est juste pour dire Ligue 3 à la place de National : non. Si c’est une Ligue 3 parce qu’en face il y a des revenus audiovisuels ou autres : oui. Après, on voit déjà qu’il y a des difficultés pour avoir des droits TV en Ligue 1. Ce qui est certain, c’est que le championnat de National est extrêmement difficile avec de plus en plus de clubs pros, avec les charges de clubs professionnels ce qui les met en difficulté. Le danger, si demain on fait une Ligue 3, c’est qu’il y aura encore plus de clubs pros. Derrière, il faudra faire une Ligue 4 et ainsi de suite. Le vrai sujet est que le foot revienne à une forme de rationalité avec des gestionnaires. Quand on parle de Bordeaux, Niort, c’est une tristesse pour ces villes et je ne m’en satisfais pas, mais ça rappelle à tous qu’il y a des limites. Dépenser de l’argent qui n’existe pas, ça ne fonctionne pas dans le temps. »
« J’aime les joueurs de besogne »
Ancien gardien de handball, ayant évolué jusqu’en Proligue (2e échelon français) avec Villepinte au début des années 2000, Pierre-Henri Deballon (41 ans), avait, plus jeune, un regard avisé sur les “goals”. « J’ai adoré Bernard Lama. Et puis Olmeta et Barthez quand ils étaient à Marseille sur les Ligues de champions », dévoile le président du DFCO qui avoue une passion pour les joueurs qui ne lâchent rien sur le terrain.
« J’aimais le Chilien Ivan Zamorano ou Edinson Cavani. Je m’en fous qu’ils soient de temps en temps maladroits. Ils peuvent rater une occasion sur quatre, mais les trois autres, ils se les créent en étant toujours bien placés, en pressant… Ce sont des mecs qui crèveraient pour leur équipe sur le terrain. J’aime les joueurs de besogne, qui ont un sens du collectif », conclut-il, reconnaissant une passion pour le génie de Ronaldinho.
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Re: [PRÉSIDENT] Pierre-Henri Deballon
Paul Fauvel nouveau Directeur Général du DFCO
Arrivé en tant que conseiller de Pierre-Henri Deballon, Président du Dijon Football Côte-d’Or, Paul Fauvel succède à Emmanuel Desplats au poste de Directeur Général. Il devient le plus jeune Directeur Général du football professionnel français.
Paul Fauvel a déjà occupé le poste de Directeur Général au Bergerac Périgord FC durant 4 saisons. Au sein de ce club de National 2, il a participé à l’obtention de deux Top 3 en championnat et à une belle épopée en Coupe de France, conclue en quart de finale. Depuis deux saisons, il occupait la fonction de responsable marketing au Red Star FC – club promu en Ligue 2 – avec le développement des revenus comme mission prioritaire.
Nommé par le Président Pierre-Henri Deballon, Paul Fauvel occupera le poste de Directeur Général, avec des missions élargies entre les pôles administratif et sportif. A 28 ans, il devient ainsi le plus jeune Directeur Général d’un club professionnel français. Comme entrepris à Bergerac, il souhaite développer un projet basé autour du territoire, de la cohésion et de la performance de tout un club : « L’opportunité de rejoindre un club comme le DFCO, qui compte dans le football national, était une proposition difficilement refusable ! Nous avons cette volonté, avec Pierre-Henri, de faire rayonner le club et d’écrire une nouvelle page de son histoire, dans cette mission qui s’annonce passionnante et difficile. Le contexte autour du football français nous obligera à avoir des valeurs fortes, tout en étant un club ingénieux sur toutes les facettes de son projet sportif, administratif et associatif. »
Pierre-Henri Deballon, qui a déjà collaboré avec Paul Fauvel dans le cadre de projets menés avec Weezevent, détaille le cap fixé : « Ancrer le club dans l’imaginaire collectif, faire du stade un lieu de fête, évidemment remonter les échelons sportifs, mais surtout pérenniser l’avenir du club seront les missions principales de Paul. Je sais qu’il partage les valeurs qui me sont chères, qu’il a su faire beaucoup avec peu de moyens, notamment en innovant et en prenant des risques. Aussi, je suis convaincu qu’il arrivera à embarquer toutes les énergies dans cette aventure. »
Le Dijon Football Côte-d’Or remercie Emmanuel Desplats pour son travail et son investissement depuis son arrivée en janvier 2021. Ce dernier a continué d’assurer des missions jusqu’au 30 septembre 2024, afin de garantir une transition optimale, dans l’intérêt du club : « Paul Fauvel succède à un grand professionnel et amoureux du club que je remercie chaleureusement pour son travail et pour l’appui qu’il a offert sans tergiverser pendant toute cette passation. C’est aussi à cela qu’on reconnaît les hommes de valeurs. »
L’ensemble du Dijon Football Côte-d’Or souhaite pleine réussite à Paul Fauvel dans ses nouvelles fonctions.
https://www.dfco.fr/paul-fauvel-nouveau ... l-du-dfco/
Arrivé en tant que conseiller de Pierre-Henri Deballon, Président du Dijon Football Côte-d’Or, Paul Fauvel succède à Emmanuel Desplats au poste de Directeur Général. Il devient le plus jeune Directeur Général du football professionnel français.
Paul Fauvel a déjà occupé le poste de Directeur Général au Bergerac Périgord FC durant 4 saisons. Au sein de ce club de National 2, il a participé à l’obtention de deux Top 3 en championnat et à une belle épopée en Coupe de France, conclue en quart de finale. Depuis deux saisons, il occupait la fonction de responsable marketing au Red Star FC – club promu en Ligue 2 – avec le développement des revenus comme mission prioritaire.
Nommé par le Président Pierre-Henri Deballon, Paul Fauvel occupera le poste de Directeur Général, avec des missions élargies entre les pôles administratif et sportif. A 28 ans, il devient ainsi le plus jeune Directeur Général d’un club professionnel français. Comme entrepris à Bergerac, il souhaite développer un projet basé autour du territoire, de la cohésion et de la performance de tout un club : « L’opportunité de rejoindre un club comme le DFCO, qui compte dans le football national, était une proposition difficilement refusable ! Nous avons cette volonté, avec Pierre-Henri, de faire rayonner le club et d’écrire une nouvelle page de son histoire, dans cette mission qui s’annonce passionnante et difficile. Le contexte autour du football français nous obligera à avoir des valeurs fortes, tout en étant un club ingénieux sur toutes les facettes de son projet sportif, administratif et associatif. »
Pierre-Henri Deballon, qui a déjà collaboré avec Paul Fauvel dans le cadre de projets menés avec Weezevent, détaille le cap fixé : « Ancrer le club dans l’imaginaire collectif, faire du stade un lieu de fête, évidemment remonter les échelons sportifs, mais surtout pérenniser l’avenir du club seront les missions principales de Paul. Je sais qu’il partage les valeurs qui me sont chères, qu’il a su faire beaucoup avec peu de moyens, notamment en innovant et en prenant des risques. Aussi, je suis convaincu qu’il arrivera à embarquer toutes les énergies dans cette aventure. »
Le Dijon Football Côte-d’Or remercie Emmanuel Desplats pour son travail et son investissement depuis son arrivée en janvier 2021. Ce dernier a continué d’assurer des missions jusqu’au 30 septembre 2024, afin de garantir une transition optimale, dans l’intérêt du club : « Paul Fauvel succède à un grand professionnel et amoureux du club que je remercie chaleureusement pour son travail et pour l’appui qu’il a offert sans tergiverser pendant toute cette passation. C’est aussi à cela qu’on reconnaît les hommes de valeurs. »
L’ensemble du Dijon Football Côte-d’Or souhaite pleine réussite à Paul Fauvel dans ses nouvelles fonctions.
https://www.dfco.fr/paul-fauvel-nouveau ... l-du-dfco/
Re: [PRÉSIDENT] Pierre-Henri Deballon
Supporteur inconditionnel du DFCO pour le meilleur et pour le pire .
Re: [PRÉSIDENT] Pierre-Henri Deballon
Article très intéressant
courage ! détermination ! ambition ! allez Dijon !!!
- alex
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Re: [PRÉSIDENT] Pierre-Henri Deballon
Re: [PRÉSIDENT] Pierre-Henri Deballon
Irie et Messi principalement